Disparition d'Émile (2 ans) : un habitant du Haut-Vernet et deux proches entendus... "Qu'est-ce que vous voulez que..."

Le temps passe et le petit Emile S., 2 ans et demi, est toujours porté disparu. Désespérément. Voilà plus d'un mois que ses proches le recherchent activement, alors que le garçon s'est évaporé du jardin de ses grands-parents maternels, situé dans Le Vernet, en Auvergne-Rhône-Alpes, pendant les vacances. L'enquête est toujours en cours mais rien ne semble rapprocher, pour l'heure, les forces de l'ordre d'une éventuelle piste, encore moins d'une réponse. Au cas où, trois personnes ont été entendues, à nouveau, le vendredi 11 août 2023. Deux des auditions ont eu lieu dans la gendarmerie de Seyne-les-Alpes.

Ils cherchent à comprendre, à vérifier ce qui a été dit

Ces nouvelles auditions devraient permettent aux enquêteurs de vérifier les emplois du temps de chacun, et de "confondre les déclarations des habitants tout en approfondissant certains points". Selon les informations de BFM DICI, il s'agirait d'un habitant du Haut-Vernet et de deux de ses proches. "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les gendarmes font simplement leur travail, explique l'un de ces trois habitants à BFM. Ils cherchent à comprendre, à vérifier ce qui a été dit. Et moi, j'ai répondu aux questions."

Cela ne regarde personne à part les gendarmes

Les enquêteurs et magistrats d'Aix-en-Provence assurent que les investigations se poursuivent. "Il n'y a aucun élément nouveau", déplore toutefois le procureur de la République adjoint, Olivier Poulet. Ces auditions font suite à une grande décision, prise la veille, le jeudi 10 août 2023. Pour éviter que les proches du petit Emile ne soient sans cesse "importunés", le hameau du Haut-Vernet est à nouveau isolé du reste de la commune et ce jusqu'au 31 août prochain, selon le nouvel arrêté d'interdiction signé des mains du maire. "Cela ne regarde personne à part les gendarmes qui me posent des questions, ajoute l'une des dernières personnes à avoir croisé Emile. Et si les gens veulent parler sur moi sur les réseaux, eh bien tant pis..."