Disparition d'Emile : "C'est ce qui pourrait lui arriver de mieux", son entourage fait une hypothèse déroutante

La disparition du petit Emile, 2 ans, demeure un mystère ce lundi 17 juillet, alors que l'enquête vient de basculer sous le régime d'enquête préliminaire. Un journaliste de Var-Matin s'est rendu hier à la La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), une commune de 6000 habitants où se sont récemment installés les parents du petit garçon (originaires du Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, là où leur fils a disparu, ndlr) et où s'est tenue une messe dédiée à l'enfant disparu.

S'ils sont encore nombreux à espérer qu'Emile est encore en vie, d'autres n'y croient plus. C'est le cas de Jean-Paul : "Les infirmières nous ont dit de ne plus regarder BFMTV. C'est trop anxiogène. D'ailleurs, je me suis remis à fumer... Moi, je n'ai plus d'espoir. C'est impossible qu'il soit encore en vie." Quant à Michèle, son épouse qui n'a jamais pu avoir d'enfant, elle s'accroche à une hypothèse pour le moins déroutante : "Peut-être que quelqu'un l'a volé. C'est ce qui pourrait lui arriver de mieux".

Ils se sont un peu repliés sur eux mêmes

Pour l'heure, c'est une toute autre piste que semblent privilégier les enquêteurs. Ces derniers ont passé au détecteur de métaux tous les ballots de paille du hameau du Vernet, entendant bien tout faire pour mettre la main sur le moindre indice. Car selon eux, la disparition du petit Emile pourrait être liée aux moissons actuelles. "Ils ont la crainte que le jeune Émile se soit retrouvé dans des hautes herbes et qu'il soit passé sous un engin agricole", a expliqué Boris Kharlamoff, journaliste pour BFMTV.

En attendant le dénouement de cette affaire, les habitants du Vernet croisent les doigts. Mais la situation est difficilement supportable... Surtout pour les proches du petit garçon, et notamment pour ses grands parents. Ces derniers "se sont un peu repliés sur eux mêmes", "par la force des choses", vient d'expliquer Jean-Marcel, l'un de leurs amis, à BFMTV. Il espère toutefois les revoir bientôt et "qu'il y'aura une issue si possible favorable". C'est en tout cas ce que tout le monde souhaite...