Le temps passe et la disparition du petit Émile, 2 ans, continue de rester un mystère. Au Vernet, où l'enfant se trouvait en vacances chez ses grands-parents lorsqu'il a disparu, la famille reste unie par la prière et soudée dans sa ferveur chrétienne. Mais quid de l'enquête ? Ouverte le 9 juillet pour recherche des causes de disparition inquiétante, l'enquête sur la disparition du petit Emile a basculé lundi sous le régime de l'enquête préliminaire - c'était auparavant une enquête de flagrance - a indiqué le parquet de Digne, ce lundi 17 juillet. Quant aux pistes étudiées, il y en a bien une terrifiante qui a été évoquée par BFMTV, en raison d'une période très particulière.
C'est une piste liée aux moissons actuelles qui a été mise en avant, et explorée par les enquêteurs sur le pont. Ils ont ainsi passé au détecteur de métaux tous les ballots de paille du hameau du Vernet, entendant bien tout faire pour mettre la main sur le moindre indice. Boris Kharlamoff, journaliste de BFMTV, a ainsi fait savoir la crainte réelle quant au petit Emile. "Ils ont la crainte que le jeune Émile se soit retrouvé dans des hautes herbes et qu'il soit passé sous un engin agricole", a fait savoir le journaliste envoyé sur place par nos confrères. "On a qu'une crainte ici, c'est que le petit soit retrouvé à l'automne au moment où les agriculteurs donnent à manger aux bêtes. Parfois, on retrouve des chevreuils. Le petit aurait pu se retrouver dans les herbes hautes et passer dans un engin agricole. Ça serait terrible", a ainsi rapporté un habitant à La Dépêche.
Alors que les agriculteurs ont déjà commencé leurs moissons, l'inquiétude est vive, en témoigne cet agriculteur du Vernet. Pour explorer cette piste, les enquêteurs ont bénéficié de détecteurs de métaux ultra-performants de l'armée pour cette inspection de ballots de paille. Mais, cette piste n'a rien donné, et a finalement été écartée, ne donnant aucune satisfaction aux enquêteurs. La Provence rapporte que plusieurs "levées de doutes" ont été faites ce week-end, à l'image de cette odeur suspecte décelée près du hameau, ou ce feu signalé en altitude près d'une cabane d'alpage. Les enquêteurs sont désormais sur un minutieux travail d'analyse des données recueillies pendant la première semaine, à savoir 1.200 appels passés à la ligne téléphonique dédiée. Ainsi que les innombrables informations concernant la téléphonie de toutes les personnes ayant "borné" vers le Haut-Vernet le samedi.