Disparition d'Emile, des témoins s'expriment et pointent du doigt la famille du garçon : "Je n'ai pas compris ce mensonge"

Lundi 8 juillet, cela fera un an jour pour jour que le petit Emile a disparu à l'âge de 2 ans. Un drame qui n'a toujours pas été élucidé malgré la découverte de certains de ses ossements. Alors que ce triste anniversaire approche, les langues des habitants se délient, certains remettant en cause toutes les théories. Et il y en a parmi eux qui estiment avoir été témoins de choses qui devraient peser davantage dans l'enquête.

Antoine (nom d'emprunt) s'est confié au Figaro. Et il ne cache pas s'interroger sur la famille du petit Emile. Le jour de la disparition, peu de temps après l'évaporation de l'enfant - vers 17h donc -, cet habitant du Haut-Vernet dit avoir vu une chose étrange étrange. Selon lui, un des oncles du petit Émile est parti seul en direction de l'ubac, l'un des versants de la montagne alors que les gendarmes et bénévoles s'organisaient pour la première battue. "Il m'a semblé déterminé. Il marchait droit, sans tourner la tête, comme s'il savait où il allait", explique-t-il au Figaro. Il a donc demandé à la famille d'Emile où allait cet homme et ces derniers ont nié en bloc ce qu'il avait vu. "Je n'ai pas compris ce mensonge", dit-il. Pourtant, un autre confirme la version d'Antoine et explique même que l'homme en question avait un sac-à-dos.

Depuis le début de l'affaire, la famille d'Emile est pointée du doigt pour son comportement jugé comme froid par exemple. Et un nouveau témoignage va dans ce sens. "Le 9 juillet, on avait rendez-vous à 6h du matin pour entamer les recherches dès les premières heures du jour. La famille ne s'est présentée qu'à 9h, après le café", raconte-t-elle. De façon générale, c'est surtout le grand-père qui a attiré l'attention. Certains disent que tout le monde était "mille fois plus inquiets que lui". "J'ai été marqué par son agacement envers son petit-fils. Il n'arrêtait pas de dire qu'il était têtu et qu'il avait voulu retourner près de sa cabane, en forêt", confie un gendarme. Bien des témoignages qui montrent qu'en un an les suspicions sont toujours présentes au Haut-Vernet.