Le créateur libanais Elie Saab, dont le talent n'est plus à prouver, nous a donné rendez-vous ce matin dès 10h30 à l'Espace Ephémère Tuileries pour nous transporter dans son univers fascinant où la mode et la beauté ont leur place... Atmosphère très 70's, musique funky, le show baptisé "70's Delight" (plaisir des "seventies") a débuté avec autant de glamour que de classe, pour le plus grand plaisir de la célèbre effeuilleuse américaine Dita Von Teese, qui a été assaillie par les photographes dès son arrivée sur le front row. Ravissante, celle que nous avons également pu voir hier lors du défilé de son "beau-papa" Jean-Charles de Castelbajac, a littéralement été subjuguée par les pièces présentées. Idem pour la pétillante actrice française Julie Ferrier, la jeune comédienne Mélanie Bernier, ou encore la créatrice Chantal Thomass, qui est une grande fidèle des défilés de monsieur Saab.
Et pour arpenter ce podium, ce sont entre autres les tops models Karolina Kurkova, Anja Rubik et Constance Jablonski, qui ont été choisies, et qui ont ainsi sublimé la collection printemps-été 2011 du créateur à l'honneur.
Le P/E 2011 vu par Elie Saab : Dans une ambiance vintage chic, Elie Saab nous propose de célébrer l'été 2011 avec grâce et légèreté... La beauté de la femme se voit glorifiée grâce à des silhouettes simplement magnifiques et agréablement poudrées, faites de mousseline imprimée et de georgette plissée, qui se déclinent sur de superbes combinaisons pantalons tourterelle, sur de petites robes cintrées, sur des tuniques ou autres robes aériennes. Le plissé-drapé a une fois de plus toute sa place dans ce show aux allures féériques, parsemé ça et là de touches scintillantes qui s'affichent sur d'époustouflantes robes rebrodées de paillettes et de strass. Les accessoires, tels que les micro sacs-bijoux, les minaudières en daim, les pochettes en croco, les hautes sandales impeccablement assorties, s'imposent également pour finir de parfaire l'apparence d'une femme moderne qui puise son style dans l'audace séduisante du passé.
Nadia Benleulmi