Discrète au cinéma depuis L'Autre Dumas en 2009 et le dessin animé Une vie de chat, Dominique Blanc continue de vivre sa passion sur scène. Figure du théâtre, elle a eu le bonheur de recevoir les insignes de la Légion d'honneur le 16 septembre, dans l'enceinte du Palais de l'Élysée. L'occasion de partager ce moment avec son compagnon et avec son ami Michel Piccoli, avec qui elle a souvent collaboré, mais aussi de croiser une autre personnalité honorée, l'ancienne ministre Edith Cresson, venue en famille.
Avec Michel Piccoli, Dominique Blanc a travaillé sur son court métrage Train de nuit en 1994, ses films Alors voilà (1997) et La Plage noire (2001). Ensemble, ils ont lu les poèmes et la prose de René Char au Festival d'Avignon et elle a incarné sa femme dans Les Acteurs de Bertrand Blier.
Dominique Blanc pose avec son bien-aimé. Elle parle peu de lui mais en interview pour Paris Match, elle se laissera aller à quelques confidences : "Il a été lui-même comédien quand il avait 17 ans. Ensuite, il est devenu éclairagiste au théâtre, parce qu'il a été père très tôt. Je l'appelle 'mon homme de lumière'. Il travaille désormais dans l'événementiel mais souhaite toujours rester dans l'ombre. Je peux donc juste vous dire que c'est un homme magnifique. Il est d'une patience extraordinaire. Il comprend tout. Il connaît par coeur mon métier, ses joies et ses artifices. Les sacrifices qu'il entraîne, également."
En présence de la ministre de la Culture Fleur Pellerin, le président de la République François Hollande a remis les insignes de grand officier de la Légion d'honneur à Marie-Claire Bergère, historienne, sinologue, professeur honoraire des universités à l'Institut national des langues et civilisations orientales, ceux de commandeur de la Légion d'honneur à Claude Durand, éditeur, d'officier de la Légion d'honneur à Carolyn Carlson, danseuse et chorégraphe, de grand'croix de l'Ordre national du mérite à Jean Syrota, président d'honneur de la Cogema, et à Dalil Boubakeur, recteur de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, et enfin, ceux de commandeur de l'Ordre national du Mérite, à Tomi Ungerer, écrivain et illustrateur.