Si, pour beaucoup, le nom de Dominique Strauss-Kahn a longtemps été associé à des qualificatifs plutôt flatteurs pendant sa carrière politique, depuis la fameuse affaire du Sofitel de New York, force est de constater que l'ancien patron du FMI n'est plus défini que par son goût très prononcé pour les femmes... Et ce n'est pas l'histoire d'amour racontée par une supposée ancienne maîtresse qui va arranger les choses.
Dimanche 8 janvier, France 2 diffusait le reportage La Guerre des gauches : DSK et les téléspectateurs ont fait la connaissance de Marie-Victorine, une femme qui affirme avoir eu une liaison en 1997 avec l'ancien politicien alors qu'il était marié à Anne Sinclair. Les deux amants se seraient rencontrés à Sarcelles, lorsque DSK était maire et qu'il présentait ses voeux pour la nouvelle année. "C'était électrique, il n'y a pas d'autre mot. (...) C'était comme un train inévitable", a-t-elle raconté. Et visiblement, ce train allait à une allure folle puisqu'ils seraient recontactés le jour même de leur rencontre pour se voir en privé dans l'après-midi... "On a convenu d'un endroit et ça a commencé comme ça", affirme-t-elle.
Marie-Victorine dresse un portrait très éloigné de celui de l'homme brutal dépeint pendant l'affaire du Sofitel où DSK était accusé d'avoir violé l'ex-femme de chambre Nafissatou Diallo. "On s'appelle quasiment tous les jours, à une époque. On se dit que, finalement, mariage ou pas, vie politique ou pas, on est amoureux", relate-t-elle. Elle trouve ainsi l'ancien éléphant du PS "extrêmement attendrissant" et parle d'une histoire "intense et extrême". La jeune femme refusera d'ailleurs de témoigner pendant le procès qui oppose DSK à Nafissatou Diallo. "Je n'ai pas connu un Dominique violeur, je n'ai pas connu un Dominique qui pousse quand on lui dit non. Et ça m'est arrivé de lui dire non", clame-t-elle.
Aujourd'hui, DSK a divorcé d'Anne Sinclair et file le parfait amour avec Myriam L'Aouffir.
Thomas Montet