Fut un temps où Donald Sterling était au sommet de la liste des personnalités les plus détestées des États-Unis. S'il a sûrement perdu quelques places au classement, l'ancien propriétaire raciste des Clippers de Los Angeles reste dans l'oeil du cyclon médiatique puisqu'il divorce. Ce qui ne devrait pas l'aider à remonter la pente...
Et c'est bien l'homme de 81 ans qui a demandé le divorce, alors que son épouse Shelly refusait de le faire. La presse américaine révèle que l'ancien propriétaire des Clippers de Los Angeles, au coeur d'une tempête médiatique suite à la révélation de propos racistes qu'il avait tenus envers les Afros-Américains et notamment Magic Johnson, a rempli les papiers demandant la séparation, lui qui avait longtemps fricoté avec une jeune femme, Vivian Stiviano, 32 ans, qu'il avait arrosée de cadeaux (voitures de luxe, bijoux, maison, argent liquide...).
Cette dernière était à l'origine d'un enregistrement dans lequel on entendait Donald Sterling tenir des propos racistes, ce qui avait entraîné la mise au ban de la NBA du propriétaire. Shelly Sterling avait alors repris la tête de la franchise, et demandé à ce que la jeune femme rembourse tout ce que lui avait donné son époux, marié depuis 60 ans. En avril dernier, la justice avait ordonné à Vivian Stiviano de rembourser la coquette somme de 2,6 millions de dollars à Shelly Sterling, comprenant 800 000 dollars en liquide et 1,8 millions de dollars pour un duplex offert par monsieur.
Donald Sterling a ainsi rempli les papiers quelques jours avant leur 60e anniversaire de mariage. Des papiers que Shelly Sterling avait déjà remplis l'an passé, mais qu'elle n'avait au final pas signés, ses conseillers lui ayant recommandé d'attendre, probablement jusqu'à l'officialisation de la vente des Clips. Il invoque des "différends irréconciliables" pour motiver le divorce, portant notamment sur la vente des Clips à Steve Balmer, ex-patron de Microsoft, pour 2 milliards de dollars, quand lui voulait garder la franchise. Mais après avoir été déclaré "mentalement incompétent", Shelly avait eu les pleins pouvoirs pour officialiser la vente. Selon le Los Angeles Times, Donald Sterling assure que sa future ex-épouse ne lui aurait pas donné sa part issue de la vente, et il réclame donc son dû...