Son soutien à Donald Trump lui avait valu de nombreuses critiques et une rupture amoureuse, mais Lil Wayne a été récompensé ! Le futur ex-président des États-Unis l'a complètement gracié, au dernier jour de son mandat. Le rappeur échappe ainsi à un procès pour possession d'arme à feu, un délit pour lequel il risquait jusqu'à 10 ans de prison.
La bonne nouvelle est tombée ce mercredi 20 janvier 2021, jour de la passation de pouvoir entre Donald Trump et son successeur Joe Biden. Le site de la Maison-Blanche a dévoilé la liste des noms des bénéficiaires de la grâce présidentielle de Donald Trump : 73 personnes ont reçu une grâce complète et 70 autres ont vu leurs condamnations commuées.
Lil Wayne fait donc partie des heureux élus. Le site de la Maison-Blanche écrit : "Le président Trump a offert une grâce complète à Dwayne Michael Carter Jr., aussi connu sous le nom de 'Lil Wayne.' Mr. Carter a plaidé coupable de possession d'une arme à feu et de munitions par un délinquant condamné, dû à une condamnation vieille de plus de 10 ans. Mr. Carter a fait preuve de générosité en s'engageant aux côtés de différentes associations, incluant des donations à des hôpitaux spécialisés dans la recherche et plusieurs banques alimentaires."
Pour cette grâce, Weezy (le surnom de Lil Wayne) a été parrainé par Brett Berish, PDG du groupe de spiritueux Sovereign Brands, et de l'ancien joueur de football américain Deion Sanders.
Ainsi, Lil Wayne échappe à une potentielle condamnation à 10 ans de prison dans l'État de Floride. Le mentor de Drake et Nicki Minaj avait plaidé coupable pour port d'arme illégal par un délinquant déjà condamné. Cette première condamnation, toujours pour port d'arme illégal, remonte à 2010 et s'était produite à New York. Wayne avait alors passé un an à la prison de Rikers Island.
Dans sa liste de peines commuées, Donald Trump a inclus un autre rappeur, Kodak Black (né Dieuson Octave, devenu Bill K. Kapri). Le rappeur avait été arrêté en 2019 sur le pont Lewinston-Queenston, à la frontière entre les États-Unis (Queenston) et le Canada (Lewinston), au volant d'une Cadillac Escalade et avec deux passagers. Des agents de la police des frontières avaient saisi de la marijuana et une arme automatique dans le véhicule.
Kodak avait été mis en examen pour le délit de possession d'une arme et le délit mineur de possession de marijuana, plaidé coupable et effectuait sa détention dans une prison fédérale de haute sécurité, dans l'État de l'Illinois, où il s'était plaint de mauvais traitements de la part d'agents correctionnels.