Le 22 juillet dernier, le père d'Edinson Cavani heurtait mortellement un jeune motard en voiture, alors qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Une période difficile pour le buteur du PSG qui disputait alors la Copa America...
Meilleur buteur de cette saison de Ligue 1 avec cinq réalisations, à égalité avec le Lyonnais Nabil Fekir, Edinson Cavani cartonne les défenses du championnat. El Matador enchaîne les performances depuis le milieu de saison dernière et débute celle-ci sur les chapeaux de roue, faisant taire quelques critiques au passage. Cependant l'Uruguayen reste marqué par l'un des épisodes les plus sombres de sa vie, l'incarcération de son père.
Alors qu'il disputait la Copa America avec sa sélection nationale, la star parisienne apprenait le terrible accident provoqué par son père, ivre au volant. Un jeune motard de 19 ans était décédé ce lundi 22 juin... "Oui, ça a été dur, reconnaît-il dans les pages du JDD. J'ai dû gérer toutes sortes de sensations. Ça m'accompagnait partout, en permanence. J'ai dû mettre toute mon énergie pour ne pas me déconcentrer. Mais, en y repensant à froid, ce sont des choses qui font partie de la vie."
Et la vie à Paris, Edinson Cavani s'en est accommodé, lui l'amoureux de la nature qui passe ses heures perdues à pécher. Si s'adonner à sa passion est ardue dans la capitale, il a dégoté son bonheur à quelques kilomètres... "J'ai réussi à trouver des coins pour pêcher, mais je n'ai pas attrapé de poissons aussi gros qu'en Uruguay !", lâche-t-il tout de même, lui qui a pris le temps de visiter Paris, "une ville merveilleuse" où il s'est "senti bien dès les premiers instants". "Vous savez, je suis plus casanier que fêtard. J'aime être chez moi au calme, avec ma famille à partager le maté (une infusion sud-américaine au thé vert, NDLR)", explique le goleador aux 61 buts sous les couleurs du PSG.
Dernier effort à faire : apprendre le français. "Je le parle, dit-il... en espagnol. Un peu... En tout cas, je le comprends très bien. J'ai pris des cours, au début. Les autres joueurs se moquent parfois de moi, mais c'est normal : quand tu commences à oser, tu fais des fautes."
Edinson Cavani, à retrouver en interview dans les pages du JDD du 13 septembre 2015