Les réactions sont nombreuses depuis l'annonce du choix d'Elisabeth Borne en tant que Première ministre. L'ancienne ministre du Travail du premier quinquennat d'Emmanuel Macron a été nommée par le président réélu le 24 avril dernier pour la fonction de chef de gouvernement, succédant à Jean Castex. La polytechnicienne est face à de nombreux dossiers, des critiques déjà sévères, mais elle peut compter sur des encouragements. Une star du cinéma a ainsi fait part de sa réaction.
Dans un mot élégant rédigé par la main d'Alain Delon auquel Purepeople.com a pu avoir accès (voir le diaporama), l'icône du cinéma français a félicité la femme politique avec une note adressée à "Madame Elisabeth Borne, Première ministre". L'acteur de 86 ans, barrant son nom de famille comme pour faire tomber son statut de légende de cinéma, écrit : "My [sic] Lisbette, Vous n'êtes pas la première ministre de Macron, mais la Première ministre de la France. Alain." Une délicate attention à celle qui devra faire preuve de beaucoup de courage comme l'a dit la précédente et unique femme qui a eu ce poste, Edith Cresson.
Alain Delon, relativement discret depuis son AVC, ne s'exprime pas souvent sur la politique, certainement conscient de la portée de ses paroles au regard de sa notoriété. Il a toutefois soutenu Valérie Pécresse pour les élections présidentielles dernières. Dans Le Point au mois de juin 2021, il avait ainsi déclaré : "C'est la seule femme que je souhaiterais à la présidence." Il avait également eu des mots élogieux pour une autre femme politique, Angela Merkel : "Vous vous rendez compte, une femme comme ça qui pendant vingt ans a dirigé un pays comme l'Allemagne, c'est extraordinaire !"
De sensibilité gaulliste, soutien de Valéry Giscard d'Estaing en 1974, de Raymond Barre en 1988, Alain Delon avait choqué en 2013 quand il avait salué la progression du Front national, un position qui lui a valu de démissionner de ses fonctions du comité Miss France. S'affichant proche de Nicolas Sarkozy et soutien de François Fillon en difficultés dans les sondages en 2017, il n'a pas voté au second tour comme il l'a confié à Vanity Fair. Signataire d'une tribune pour sauver la planète dans Le Monde, il s'était justifié auprès du quotidien de sa prise de position : "C'est vrai, je signe rarement. La raison en est toute simple. [...] Les hommes - je parle de ces abrutis de mecs - sont en train de tuer le monde."
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