Cette année, Elizabeth II a perdu son mari, le prince Philip (décédé le 9 avril dernier à 99 ans), et son ami Sir Timothy Colman, le mari sa cousine Lady Mary Colman, décédé à l'âge de 91 ans. La vie continue pour la reine, qui retrouve le sourire et garde l'espoir. Toute de vert vêtue, elle s'est publiquement exprimée devant ses sujets écossais.
Ce n'est pas de Balmoral, où se situe sa résidence secondaire (et où s'était réfugié le prince Andrew, accusé d'abus sexuels sur mineure) mais bien à Edimbourg, la capitale, qu'Elizabeth II a prononcé un nouveau discours. La reine d'Angleterre s'y est rendue ce samedi 2 octobre 2021. Elle était attendue au Parlement écossais pour y lancer la sixième session de l'institution, un rendez-vous qui a marqué son grand retour après une période de repos bien méritée.
Elizabeth II s'est exécutée en présence de son fils, le prince Charles, et de sa belle-fille (l'épouse de Charles), Camilla Parker Bowles, duchesse de Cornouailles, qui l'ont accompagnée pour ce nouveau déplacement. La souveraine a affiché un large sourire et salué les locaux amassés devant le Parlement. Elle a été accueillie par le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon juste avant son entrée dans l'hémicycle.
Une des couronnes de la reine était également de la partie ! Le couvre-chef a été délicatement emmené dans l'enceinte du Parlement par un membre du protocole, puis posé sur un coussin. Elizabeth II lui a préféré un chapeau vert forêt, assorti à son manteau. Une fois installée, lunettes sur le nez, la reine a prononcé son discours et évoqué son mari disparu : "J'ai déjà parlé de ma profonde affection pour ce pays et des nombreux souvenirs heureux que le prince Philip et moi avons toujours eus de nos moments passés ici."
Avant ce retour en Écosse, la Cour suprême d'Angleterre a annoncé que le testament du prince Philip, duc d'Edimbourg, ne sera pas révélé avant l'année 2111. "J'ai choisi, en raison de la position constitutionnelle de la souveraine, de suivre une procédure spéciale concernant les testaments royaux", s'est justifié le juge Andrew McFarlane, président de la division de la famille de la Haute Cour de justice anglaise.
Les documents pourront être consultés uniquement par l'avocat privé du défunt monarque, le gardien des Archives royales, le procureur général et un représentant personnel du prince Philip. Ce dernier décidera alors de les rendre public, ou non.