Sacrée personnalité féministe de l'année, Emma Watson ne s'est pas arrêtée en si bon chemin. L'actrice britannique de 24 ans poursuit son combat pour la parité homme-femme. Elle a profité d'une invitation au forum économique de Davos (Suisse) ce vendredi 23 janvier pour dresser un bilan et sensibiliser, à nouveau, les dirigeants de la planète au statut des femmes à travers la planète.
Évoquant les succès de sa campagne HeForShe lancée en septembre dernier à New York, Emma Watson ne pouvait cacher son émotion au micro. Devant le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la comédienne engagée a livré un nouveau discours fort et significatif. "J'ai été stupéfaite par la quantité d'hommes qui m'ont contactée depuis mon discours pour me dire de continuer et qui veulent s'assurer que leurs filles seront encore en vie pour voir un monde où les femmes auront le pouvoir et l'égalité, économiquement et politiquement", a-t-elle déclaré, la gorge serrée.
Devant son audience, elle n'hésite pas à exposer un exemple, avouant avoir eu "le souffle coupé" lorsqu'une fan lui a livré son histoire. "Depuis qu'elle a regardé mon discours, elle a cessé de se faire battre par son père", raconte-t-elle, érigeant cet exemple en modèle. Elle demande alors à ses supporters de "canaliser cette énergie dans une action réfléchie", pour tirer le meilleur d'une nouvelle étape, la campagne intitulée IMPACT 10X10X10.
"HeForShe a reçu des signatures de pères qui veulent élever des filles puissantes, affirme l'ex-star de la saga Harry Potter. Des leaders qui veulent que leurs sociétés soient plus fortes en ayant autant de femmes que d'hommes dans leurs rangs ; des personnes lambda qui en ont assez de la violence et de la discrimination envers les femmes – et qui veulent faire partie d'une force unifiée pour le changement." Lors de cette conférence de presse, la star était entourée de la directrice exécutive de l'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, de la Première ministre norvégienne Erna Sohlberg, du Premier ministre suédois Stefan Löfven ou encore du président rwandais Paul Kagame.