Invitée ce mercredi 24 février à échanger avec la figure féministe Gloria Steinem, Emma Watson s'est ouverte de manière très candide sur sa sexualité (ou presque). Sur la scène du Emmanuel Centre à Londres, la jeune femme a révélé qu'elle avait souscrit au site OMGYES.com, lequel invite les femmes à trouver leur plaisir (sexuel essentiellement) de toutes les manières qui puissent exister. Moyennant 40 livres (un peu plus de 50 euros), l'internaute peut accéder à différents conseils, prendre part à des études. Le site n'est en rien pornographique, bien qu'il se destine aux adultes, mais se veut pédagogique, voire solidaire.
"C'est une souscription chère, mais ça vaut le coup", a confié la jeune actrice anglaise, sans ajouter plus de détails, notamment au sujet de ce qu'elle est venue chercher sur ce site destiné aux femmes comme aux hommes. "J'aurais aimé qu'il existe depuis plus longtemps. Allez-y", conseille activement Emma Watson, dont il se murmure qu'elle serait de nouveau amoureuse – l'heureux élu se nommerait William Knight, un informaticien de dix ans son aîné. Sont à disposition de véritables études scientifiques approfondies sur les pratiques des femmes et/couples, avec "des interviews – explicites ou non - de véritables femmes et pas d'actrices", argue l'un des représentants du site, lequel assure qu'OMGYES.com s'appuie sur 4,6 millions de dollars de fonds pour ses recherches empiriques.
Lors de cette même entrevue avec Steinem, Em' s'est confiée sur un de ses complexes : ses sourcils. "Je détestais mes gros sourcils. À 9 ans, je voulais désespérément les arracher [...] Ma mère essayait tant bien que mal de me dire que cela donnait le caractère de mon visage, que je n'avais pas à en avoir honte", a-t-elle expliqué.
Pendant ce temps-là, non loin de Londres, l'interprète d'Hermione Granger est bien malgré elle au coeur d'un coup de colère d'Alan Rusbridger, ex-rédacteur en chef du Guardian et aujourd'hui principal du Lady Margaret Hall à Oxford. L'actrice était récemment en visite dans ce collège constitutif de l'université d'Oxford, où elle pourrait bien projeter de s'inscrire, elle qui désire pendre une année sabbatique loin du cinéma, pour lire, s'engager un peu plus, et pourquoi pas reprendre ses études sous une autre forme. C'était sans compter sur l'impolitesse des étudiants, lorsque Rusbridger a découvert qu'une photo de la star visitant la bibliothèque a fait son apparition sur les réseaux sociaux. Dans un mail officiel, le principal a critiqué les étudiants "qui refusent de respecter l'intimité" des visiteurs, comme Emma Watson.