La couverture du magazine Madame Figaro du 22 novembre 2012
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Le cinéma, la musique et actuellement le théâtre... Emmanuelle Seigner aime toucher à tous les univers et s'y sent à chaque fois comme un poisson dans l'eau. Sur la scène du théâtre de l'Odéon à Paris sur laquelle elle joue dans Le Retour d'Harold Pinter, elle s'y dévoile avec grâce, passion et détermination pour incarner une femme, prostituée et mère de trois enfants qu'elle abandonne. Maîtresse du destin dans la pièce, Emmanuelle Seigner est une femme au caractère bien affirmé également et qui n'aime pas qu'on la plaigne. Elle se livre dans son interview pour Madame Figaro.
Emmanuelle Seigner n'a pas peur de surprendre et de déstabiliser. Elle dit volontiers que le chef d'oeuvre qui la laisse de marbre est Le Mépris : "C'est quoi cette blague ? Je trouve ce film nul, mais Brigitte Bardot est magnifique." Parler de sa relation avec son mari le cinéaste Roman Polanski ne la dérange pas, et elle revendique l'écart d'âge - 23 années - entre eux comme ingrédient qui fait fonctionner leur amour : "Cela ne s'explique pas. Peut-être parce qu'il y a une différence d'âge. Ce côté improbable qui fait que c'est probable. Il existe des relations où tout concorde et semble idéal, et cela ne m'intéresse pas."
Le concept de la beauté est également un sujet qui va séduire Emmanuelle Seigner, elle qu'on considère comme une femme énigmatique et charismatique depuis ses premiers pas sous les projecteurs jusqu'à son film le plus récent, L'Homme qui rit : "J'ai l'impression que les Français ont un problème avec la beauté. Je me souviens de cette mode où il convenait de ne pas être trop beau : être ordinaire était même parfois un atout. Personne ne voulait se risquer avec des personnalités fortes et des beautés encombrantes. Moi, par exembple, aucun réalisateur ne m'imaginait en train de vendre des pizzas alors que les Américains n'ont pas eu de mal à proposer des rôles de serveuse à Julia Roberts ou à Michelle Pfeiffer, qui s'y sont révélées merveilleuses. Heureusement, je crois que les choses changent lentement."
Son point de vue sur la question s'étoffe de ses observation sur la mentalité française : "On accepte mal le succès, la beauté, l'argent. Les gens sont certainement envieux, et cela suscite des énergies négatives. Cela énerve. J'en ai beaucoup souffert à une période, j'ai dû me battre plus que les autres. Ajoutez à cela mon mariage avec Roman Polanski."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Madame Figaro du 22 novembre.
L'Homme qui rit, en salles le 26 décembre
Emmanuelle Seigner n'a pas peur de surprendre et de déstabiliser. Elle dit volontiers que le chef d'oeuvre qui la laisse de marbre est Le Mépris : "C'est quoi cette blague ? Je trouve ce film nul, mais Brigitte Bardot est magnifique." Parler de sa relation avec son mari le cinéaste Roman Polanski ne la dérange pas, et elle revendique l'écart d'âge - 23 années - entre eux comme ingrédient qui fait fonctionner leur amour : "Cela ne s'explique pas. Peut-être parce qu'il y a une différence d'âge. Ce côté improbable qui fait que c'est probable. Il existe des relations où tout concorde et semble idéal, et cela ne m'intéresse pas."
Le concept de la beauté est également un sujet qui va séduire Emmanuelle Seigner, elle qu'on considère comme une femme énigmatique et charismatique depuis ses premiers pas sous les projecteurs jusqu'à son film le plus récent, L'Homme qui rit : "J'ai l'impression que les Français ont un problème avec la beauté. Je me souviens de cette mode où il convenait de ne pas être trop beau : être ordinaire était même parfois un atout. Personne ne voulait se risquer avec des personnalités fortes et des beautés encombrantes. Moi, par exembple, aucun réalisateur ne m'imaginait en train de vendre des pizzas alors que les Américains n'ont pas eu de mal à proposer des rôles de serveuse à Julia Roberts ou à Michelle Pfeiffer, qui s'y sont révélées merveilleuses. Heureusement, je crois que les choses changent lentement."
Son point de vue sur la question s'étoffe de ses observation sur la mentalité française : "On accepte mal le succès, la beauté, l'argent. Les gens sont certainement envieux, et cela suscite des énergies négatives. Cela énerve. J'en ai beaucoup souffert à une période, j'ai dû me battre plus que les autres. Ajoutez à cela mon mariage avec Roman Polanski."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Madame Figaro du 22 novembre.
L'Homme qui rit, en salles le 26 décembre