Enora Malagré : ''Avec mon gang, on brûlait des voitures, on frappait des gens''

Nouvelle star du PAF, Enora Malagré achève son année 2013 comme elle l'a débutée : en beauté. Celle qui fait le buzz chaque soir dans Touche pas à mon poste aux côtés de Cyril Hanouna peut également se réjouir d'avoir fait tripler ses audiences dans Enora, le Grand Soir, sa libre antenne sur Virgin. Un doigt d'honneur en direct, un tacle à un pilier de la télévision ou encore un petit ami célèbre, tout est prétexte à parler de la "Schneck mère". 1,60 mètre de sex-appeal et de grande gueule, la jolie blonde est devenue la tornade du petit écran. Mais qui est vraiment Enora ? Teckhnikart l'a rencontrée et lui consacre un portrait.

D'où lui vient cette gouaille ? "J'ai toujours été comme ça. Ça vient de ma famille grande gueule, et de ma petite taille aussi. Quand t'es petite, faut que tu l'ouvres un peu. Après, le personnage télé est plus grandiloquent : il faut faire le spectacle, être plus hystérique", concède Enora. À 33 ans, l'animatrice a bourlingué avant d'en arriver là. Stagiaire, chroniqueuse, coanimatrice, d'arte à NRJ en passant par Nova, Enora s'est donné du mal pour se faire reconnaître. C'est à Nova qu'elle doit tout et plus particulièrement à Fadia Dimerdji, cofondatrice de Nova, qui a su repérer le potentiel de la jeune femme venue de Morlaix, à l'époque où elle-même n'y croyait pas.

Elle raconte : "Fadia a vu qu'elle avait affaire à quelqu'un qui n'était pas tout à fait stable, mais elle a quand même décidé de me faire confiance. Elle a dû se dire que derrière l'hystérie, il y avait quelque chose." Hystérique, elle l'était. À cette époque, au moment de cette rencontre qui a changé sa vie, la chroniqueuse sexy de TPMP avait 22 ans et pas mal de bêtises au compteur. Elle se souvient, un peu honteuse : "Je foutais vraiment trop le bordel, alors ils m'avaient demandé de partir de la fac, j'étais à Saint-Quentin-en-Yvelines, je redoublais ma première année de droit. J'étais trop délinquante, trop rebelle, pas très maligne. Je suis passée à côté de mes études." Elle évoque du bout des lèvres les "grosses conneries" commises avec son gang, les AK78 : "Genre brûler des voitures, taguer partout, frapper des gens. Genre mauvais souvenir. Pathétique. C'est vraiment pas une fierté."