Etienne Daho s'était déshabillé pour la pochette du single La Peau dure qu'il vient de dévoiler. Pour celle de l'album Les Chansons de l'innocence retrouvée, l'auteur-compositeur et interprète se rhabille, ce qui n'est pas le cas de la plantureuse jeune femme qui l'accompagne.
Pour la pochette de ce disque dont le premier extrait, le single-titre, est imprégné de sonorités disco, très dansantes, Etienne Daho pose au côté d'une jeune femme à peine habillée d'une culotte et d'un long gant noir. Sa poitrine généreuse devrait être cachée dans le commerce par un bandeau portant le nom de l'artiste et de l'album, selon nos confrères de Metronews. Daho est lui habillé d'un jean et d'un T-shirt portant l'inscription "France" (pour laquelle il tombait en 1985).
Cette photo, assez osée, est l'oeuvre de Richard Dumas. Photographe de presse pour Le Monde et Libération, on lui doit de nombreuses pochettes de disques pour son ami Alain Bashung, Christophe Miossec (Boire en 1995) et Carla Bruni (Little French Songs, en 2013). Il réalise ici un très beau portrait de Daho et de cette jeune femme dont le maquillage, la féminité exacerbée et la nudité rappellent l'oeil d'Helmut Newton.
Opéré cet été d'une péritonite "compliquée", Etienne Daho a bien failli rester sur la table d'opération. Contraint au repos forcé, le chanteur a repoussé de quelques jours la sortie de son album. Les Chansons de l'innocence retrouvée verront la lumière le 18 novembre. Etienne Daho a cependant donné de nombreuses interviews et faisait la semaine dernière la couverture du supplément Obsession du Nouvel Observateur. Daho, photographié par Hedi Slimane, évoque l'énergie de son disque qui "donne envie de bouger" : "Elle donne aussi envie de se planter un couteau dans la gorge. C'est l'énergie du combat." Enregistrées à Londres, Les Chansons de l'innocence retrouvée comporte des collaborations avec Nile Rodgers et Debbie Harry du groupe Blondie. La "Marilyn des punks" selon Daho.