Étienne Daho est une voix incontournable de la chanson française. Week-end à Rome, Le premier jour (du reste de ta vie) ou Comme un boomerang, son inoubliable duo avec la chanteuse Dani, ont marqué l'histoire de la pop hexagonale. On a tous (ou presque) un souvenir mélancolique, bercé par un morceau du célèbre dandy. Car la mélancolie, il connaît, Étienne Daho. Dans ses textes et dans sa vie privée, aussi. Il l'a une fois de plus démontré dans une interview qu'il a donnée à La Tribune du dimanche le dimanche 1er décembre 2024.
Étienne Daho s'est confié dans les colonnes du journal dominical comme rarement il l'a fait, en particulier sur le vague à l'âme qu'il ressent à quelques semaines de Noël depuis la disparition de sa maman. "Cette année, je vais le fêter en Bretagne, sans ma mère pour la deuxième année d'affilée, confie-t-il à l'hebdomadaire, qui l'a questionné sur les fêtes de fin d'année. Mon second Noël en tant qu'orphelin. Mais on apprend à vivre avec les absents." Il faut dire que l'auteur et interprète a connu plusieurs deuils ces dernières années. "J'ai perdu beaucoup d'êtres chers, poursuit Étienne Daho. Philippe Pascal et Frank Darcel de Marquis de Sade, Jeanne Moreau, Jane Birkin, Dani, ma sœur..."
Il m'arrive de prier, avant d'entrer sur scène
Si les dernières années furent particulièrement éprouvantes, pour le célèbre chanteur français, Etienne Daho dit avoir trouvé toutefois un moyen de s'apaiser un peu quand la vie devient trop difficile. C'est dans la religion qu'il trouve refuge. "Je suis assez croyant, poursuit Etienne Daho, dans les colonnes de La Tribune du dimanche. Il m'arrive de prier, notamment avant d'entrer en scène, et j'adorerais chanter dans une église. C'est du domaine de l'intime mais j'ai la sensation que toutes ces personnes que j'ai aimées continuent de vivre à mes côtés."
D'ailleurs, Étienne Daho est particulièrement attaché à l'esprit de Noël. Les illuminations sur les avenues, la préparation des repas, les cadeaux, les chansons de Noël... Tout ça, l'interprète de Duel au soleil y est particulièrement sensible. Noël, "je l'attends avec impatience", assure-t-il au journal. Patience, c'est dans une vingtaine de jours, Étienne...