Déjà particulièrement médiatisée cette année en raison de son mariage prochain, le 12 octobre à Windsor, avec Jack Brooksbank, la princesse Eugenie d'York était récemment sous les feux des projecteurs au siège des Nations unies à New York dans le cadre de son engagement, depuis plusieurs années, contre l'esclavage moderne.
Eugenie, 28 ans, avait amené dans ses bagages sa soeur aînée la princesse Beatrice, qui fêtera son 30e anniversaire le 8 août, alors qu'elle devait prendre la parole en sa qualité de directrice d'un collectif anti-esclavage le 26 juillet 2018 lors d'un sommet organisé par Nexus. Autour du thème "Solutions de nouvelle génération pour un monde en transition", plus de 600 personnes représentant près de 70 pays étaient rassemblées : de jeunes philanthropes, comme elle, des investisseurs, des acteurs de l'innovation sociale...
Très élégante dans la robe à fleurs Erdem qu'elle portait déjà un mois plus tôt au Royal Ascot dans le Berkshire, la princesse Eugenie a tiré le signal d'alarme, elle qui a pleinement pris conscience du problème en 2013, lors d'un voyage humanitaire en Inde avec sa mère Sarah Ferguson, duchesse d'York, qui comprenait une rencontre avec l'association Women's Interlink, et s'est par la suite engagée auprès d'organisations spécialisées. "L'esclavage moderne, a-t-elle déclaré, est sur le pas de notre porte alors qu'on croit qu'il est à des millions de kilomètres. J'ai été complètement abasourdie en écoutant les victimes. Ces gens étaient forts, heureux... Ces jeunes filles m'ont réellement montré comment saisir la vie et apprécier les choses. Si elles y arrivent après ce qu'elles ont dû traverser, c'est une immense leçon à retenir. Elles sont courageuses et tous ceux qui travaillent dans le système d'esclavage moderne et ceux qui essayent de se battre pour ceux qui ne peuvent faire entendre leur voix sont courageux."
En avril dernier, la princesse Eugenie d'York, qui dirige une galerie d'art à Londres, créait avec Julia de Boinville un Collectif anti-esclavage pour agir. "Il s'agit de sensibiliser au problème de l'esclavage à grande échelle et de créer une plateforme où tout le monde travaille ensemble, partage des données et des histoires incroyables", avait-elle exposé lors du Sommet des acteurs du changement qui s'était tenu à Londres.
Beatrice et Eugenie d'York auront l'honneur de figurer dans le numéro de septembre de l'édition britannique de Vogue, dont la chanteuse Rihanna fera la couverture.