Exclu
EXCLU "C'est quelque chose que j'ai accepté dès le début" : Farouk Bermouga (Victor dans Demain nous appartient) évoque son avenir dans la série
Publié le 20 mars 2025 à 18:19
Suivez nous sur Google News
Par Emma Vanpoulle | Rédactrice
Particulièrement nulle en mathématiques à l'école, mon parcours professionnel m'a naturellement conduit vers la voie de l'écriture. Un BAC L en poche, j'ai décidé de mettre mes compétences au service du journalisme et je me suis rapidement dirigée vers le people. Et plus particulièrement vers les personnalités télé. Avec moi, découvrez tous les secrets du petit écran !
Il est l'un des comédiens phares de la série "Demain nous appartient" depuis son lancement sur TF1. Farouk Bermouga interprète le personnage de Victor Brunet, ce méchant qu'on adore tous détester. En interview pour "Purepeople.com", il nous en dévoile les contours, évoque son organisation pour les tournages mais aussi ce qu'il ressent vis-à-vis d'un possible départ.
EXCLU "C'est quelque chose que j'ai accepté dès le début" : Farouk Bermouga (Victor dans Demain nous appartient) évoque son avenir dans la série
Il est l'un des comédiens phares de la série "Demain nous appartient" depuis son lancement sur TF1.

Farouk Bermouga - Photocall de "Demain nous appartient" lors du 7ème festival international Canneséries à Cannes.
© Denis Guignebourg / Bestimage Farouk Bermouga interprète le personnage de Victor Brunet, ce méchant qu'on adore tous détester.

Farouk Bermouga - Soirée d'ouverture de la 7ème saison de "CanneSeries" à Cannes le 5 avril 2024. © Denis Guignebourg/Bestimage En interview pour "Purepeople.com", il nous en dévoile les contours et évoque aussi son organisation pour les tournages.

Hector Langevin, Raphaele Volkoff, Franck Monsigny, Emmanuel Moire et Farouk Bermouga - Photocall de "Demain nous appartient" lors du 7ème festival international Canneséries à Cannes, le 6 avril 2024. 
© Denis Guignebourg / Bestimage "Je peux remercier la production parce que quand je reçois mes textes tous les quinze jours ou trois semaines, je suis assez surpris à chaque fois de voir qu’il y a des choses à jouer. Il y a une dramaturgie à chaque fois et des enjeux", s'est-il réjouit.

Farouk Bermouga - 13e Festival de la Fiction TV de la Rochelle © Guillaume Gaffiot /Bestimage Farouk Bermouga a aussi parlé de ce qui était le plus dur pour lui à tourner : "Les choses qui sont anodines. Les choses qui ne sont que de l'exposition. Les séquences où vous racontez quelque chose pour faire avancer l'histoire. Pour moi, c'est très chiant."

Farouk Bermouga de la série Demain nous appartient - 6 ème édition du Festival Séries Mania à Lille, France, le 21 mars 2023. © Christophe Aubert via Bestimage
La suite après la publicité

Depuis 2018, TF1 cartonne avec sa série quotidienne Demain nous appartient. Plusieurs comédiens y défilent depuis mais certains y ont trouvé leur place dès les premiers jours. Farouk Bermouga en fait justement partie. En effet, l'acteur de 58 ans a été recruté pour incarner Victor Brunet, un personnage central et phare de la fiction.

Purepeople.com a eu l'occasion de s'entretenir avec lui et ainsi, d'en apprendre plus sur son quotidien à Sète où a lieu le tournage de Demain nous appartient.

Déjà 7 ans que vous faites partie de l'univers DNA avec le personnage de Victor Brunet. Comment avez-vous rejoint la série ? 

La suite après la publicité

Au tout début, j'avais passé des essais pour le rôle d'Alexandre Brasseur. Puis après, j'avais passé des essais pour le rôle d'un comédien qui s'appelle Guillaume Faure, qui jouait une sorte de serial killer. Et puis, au mois d'avril 2018, on m'a appelé pour me proposer Victor Brunet. Voilà, j'ai dit ok, d'accord. Mais j'ai hésité et j'ai demandé 48 heures de réflexion. Puisque moi, j'avais une autre vie et j'allais partir en fait en voyage. Et puis, j'ai demandé quelques petites choses sur le personnage, pour savoir dans les grandes lignes ce qu’ils voulaient en faire. Mais au départ, moi, je partais pour un mois et demi. Donc, en fait, je me suis dit que ce n'est pas grave, je ferai mon voyage plus tard. Et puis, je suis encore là (rires).

Votre personnage, on l’adore autant qu’on le déteste. Qu’est-ce que ça fait d’interpréter un méchant ? 

C’est formidable. Ce qui est bien dans un personnage, c’est justement de lui trouver des zones d’ombre. Je peux remercier la production pour ça parce que quand je reçois mes textes tous les quinze jours ou trois semaines, je suis assez surpris à chaque fois de voir qu’il y a des choses à jouer. Il y a une dramaturgie à chaque fois et des enjeux. Donc, pour moi, c'est forcément intéressant. Et évidemment, dans ce genre de série, ça amène à chaque fois du suspense dans les intrigues. Après, on va chercher dans l'intimité de ce personnage. Au fur et à mesure des années, on a creusé un peu. Et donc, on sait un peu pourquoi je suis comme ça, si on se réfère aux premières saisons.

La suite après la publicité

De quoi vous inspirez-vous pour l’incarner ? 

En termes d'homme d'affaires, je me suis inspiré d'un de mes meilleurs amis. Par exemple, pour le dress code, je me souviens que j'avais demandé à la costumière que je recherchais tel type de fringue, tel type de costume, avec un gilet, avec une chemise, etc. Et pour le reste, je crois qu'il a évolué aussi avec ce que je lui ai apporté au fur et à mesure des saisons. Je pense qu'au départ, ils (les producteurs, ndlr) n'avaient pas vraiment d'idée préconçue sur ce qu'était le personnage. Et j'imagine et j'espère que ce que j'ai apporté moi dans mon jeu et dans ma façon de l'interpréter a fait que les auteurs ont dû se dire, tiens, on va aller dans cette direction-là avec lui parce qu'ils ont pensé que je devais plutôt l'amener d'une façon assez cohérente.

Comment aimeriez-vous voir évoluer votre personnage par la suite ? 

La suite après la publicité

Je me considère comme un interprète. J'imagine qu'à travers ce que je transmets à l'écran et ce que je fais, les auteurs se font une idée de mon personnage. Je pense qu'il y a eu un moment où on a perdu un peu le personnage en lui faisant faire des intrigues qui frôlaient la comédie. J'ai eu une période où j'étais homme de ménage à l'hôpital, où j'étais le fantasme de Catherine Benguigui. Je trouvais que ça ne collait pas vraiment au personnage. Donc je leur avais demandé de revenir à des choses plus basiques et je suis toujours prêt à en discuter avec eux. Victor, c'est un type qui se bagarre, qui défend ses intérêts, qu’il ait raison ou pas, c'est autre chose mais en tout cas, il est toujours sincère avec ce qu'il fait.

Comment se déroule une journée type de tournage ? 

Ça dépend de combien de séquences j'ai par jour. Par exemple, je peux vous donner ma journée type d’hier. J'avais quatre séquences, dont une assez costaude. Je me faisais un peu martyriser physiquement. Donc je me suis levé à 5h du matin, j'étais sur le plateau à 8h, et je me suis préparé mentalement à aller dans certaines émotions. Mais ça, c'est ma petite cuisine de comédien. Et puis parfois, on a des journées plus cool, et parfois, on a des journées très longues, très compliquées. Moi, la première chose à laquelle je m'astreins, c'est connaître mon texte sur le bout des doigts. Parce qu'à partir de là, je peux me laisser aller à proposer des choses. Parfois, je me trompe. Parfois, je suis dans le bon chemin. C'est un peu comme ça que je travaille.

La suite après la publicité

Qu’est-ce qui est le plus dur à tourner pour vous dans la série ? 

Les choses qui sont anodines. Les choses qui ne sont que de l'exposition. Par exemple, vous avez des séquences où vous racontez quelque chose pour faire avancer l'histoire. Pour moi, c'est très chiant. 

Le tournage a lieu à Sète mais vous vivez à Paris. Comment vous organisez-vous au quotidien ? 

La suite après la publicité

J’habite à Paris et j'ai une fille de 19 ans que j'ai besoin de voir plus que régulièrement. Donc je vis à Paris et je fais des allers-retours. On reçoit un planning trois semaines avant, on voit à quelle date on tourne. J'ai beaucoup tourné en janvier, février et mars et là, ça va s'étaler. Mais je peux vous donner un exemple, là j'ai tourné hier, je ne repars que le dimanche pour retourner lundi. Je rentrerai lundi soir. Je repartirai le jeudi pour tourner le vendredi. Je reviendrai le vendredi soir à Paris.

Pouvez-vous partager des anecdotes marquantes du tournage de la série ?

Je crois que sur ces 7 ans, les anecdotes les plus marquantes sont les scènes que j'ai faites avec Grégoire Champion, avec mon fils. Parce qu'on a créé une intimité ensemble qui fait qu'on est arrivé à ne plus avoir besoin de se parler pour se comprendre, pour jouer une séquence. Quand on a commencé à travailler ensemble avec Grégoire, il avait 17 ans, aujourd'hui il en a 24, donc j'étais une sorte de père de jeu de substitution, et comme on travaillait énormément ensemble, on a beaucoup parlé du métier, de la façon d'aborder les scènes, la façon de jouer la comédie… Et puis, il y a des séquences avec des partenaires dont je n'ai pas l'habitude parce que je ne tourne pas beaucoup avec eux et tout d'un coup, on se découvre. Je viens de faire des scènes avec Malik Zidi récemment et j'ai pris un plaisir fou à travailler avec lui.

La suite après la publicité

On le sait, une série quotidienne est souvent marquée par des départs. Pensez-vous aussi à cette éventualité pour votre personnage ? 

Bien sûr, oui. Évidemment, on n'est pas propriétaire de ça. Et effectivement, ça peut s'arrêter du jour au lendemain. Ça, c'est en fonction de la production, en fonction de l'envie des auteurs. Je me suis toujours mis dans la tête qu'un jour ou l'autre, ils n'auraient peut-être plus grand-chose à raconter sur mon personnage et qu'il faudrait que ça s'arrête. On verra. J'imagine qu'on essaiera de faire une arche de sortie du personnage.

C'est une crainte ?

La suite après la publicité

Vous savez, j'ai 58 ans et je fais ce métier depuis que j'ai 20 ans. Donc non, je n'ai pas de crainte de ça. Ça fait partie de notre métier et c'est quelque chose que j'ai accepté dès le début, quand j'ai commencé à faire ce job. Moi, je viens d'un milieu plutôt populaire où personne ne me prédestinait à faire ce métier et je le fais depuis plus de 30 ans alors je n'ai pas d'appréhension par rapport à ça.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention Purepeople.com.

Mots clés
Télé People People France Photo Exclu Interview Demain nous appartient
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news