Ce mardi 5 mars 2024, Faustine Bollaert était aux commandes d'un nouveau numéro de Ca commence aujourd'hui. Une émission dont le sujet était la chirurgie esthétique. Et face à ses invités, l'épouse de Maxime Chattam était quelque peu embêtée.
Cet après-midi, le thème de Ca commence aujourd'hui était "Pourquoi sont-ils tombés dans l'engrenage de la chirurgie esthétique ?" Ainsi, Faustine Bollaert a reçu quatre invités qui ont cédé aux sirènes de la chirurgie esthétique et qui en sont devenus accros. Ils ont connu des "transformations physiques impressionnantes souvent pour se débarrasser de certains complexes ou se construire une carapace" explique la présentatrice de 44 ans. Une spirale dans laquelle certains n'arrivent pas à sortir.
Faustine Bollaert a notamment reçu le couple Samuel (25 ans) et Clémence (22 ans). Le jeune homme a avoué qu'il était toujours accro et que c'était un peu son "médicament" pour se sentir encore mieux. Sa femme a ajouté que malheureusement, elle en voulait toujours plus et qu'elle n'aimait pas le naturel : "Petite, j'aimais déjà tout ce qui était artificiel. (...) Quand j'ai fait mes chirurgies, il fallait que ça se voit tout de suite", a-t-elle précisé. Injections, facettes dentaires... Ils ne se refusent rien pour se sentir mieux.
Samuel a fait sa première opération à l'âge de 11 ans, afin de recoller ses oreilles. Un complexe né à cause des critiques d'autres enfants. Puis à 18 ans, il a fait poser des facettes afin d'avoir des dents plus alignées et bien blanches. Un choix que ses parents n'ont pas compris. Il a ensuite révélé qu'il avait fait retirer ses boules de Bichat pour affiner son visage et qu'il avait subi une opération au ventre et aux hanches. Prochainement, il pourrait refaire son nez même si son médecin le lui a déconseillé.
Clémence a de son côté confié que lors de son adolescence, elle était complexée par son menton qu'elle jugeait "très pointu". Elle a fini par subir des injections aux lèvres vers 20 ans pour camoufler cela. Le résultat lui plaisant, elle continue à le faire depuis. Elle préfère également être mince et avec une forte poitrine (elle a subi une augmentation mammaire) car cela lui permet d'avoir confiance en elle. Evidemment, elle ne compte pas s'arrêter là.
Clémence va prochainement partir pour la Turquie afin de subir une liposuccion complète pour réinjecter ensuite le gras retiré dans ses fesses (ce que l'on appelle un BBL). Elle subira aussi une abdominoplastie. Des opérations qu'elle souhaite faire à l'étranger car, en France, il refuse de faire trois interventions en même temps à cause de la durée d'endormissement qui pourrait avoir de fâcheuses conséquences. "On vous parle d'anémie, on vous parle d'arrêt cardiaque, on vous dit que ce n'est pas autorisé en France, c'est bien pour une raison. Je ne vais pas vous disputer, je ne suis pas votre mère. Néanmoins... J'ai peur pour vous. Ca ne vous fait pas peur par rapport à votre enfant de prendre un risque pour votre santé ?", l'a interrogée Faustine Bollaert. Mais qu'importe pour cette maman (d'un enfant de 10 mois) qui pense avant tout à se sentir mieux dans sa peau, elle n'apprécie pas sa silhouette post-grossesse. Des déclarations qui ont mis la présentatrice mal à l'aise.
"C'est compliqué parce que je vous entends et je respecte totalement votre discours et j'ai envie de vous comprendre. Je suis aussi une maman, je suis aussi une femme et ça me fait peur. Je suis partagée entre le fait de comprendre avec beaucoup de bienveillance ce que vous me racontez et d'avoir un petit peu peur de véhiculer ce message aussi sur le service public. Parce que là [avant sa grossesse, NDLR] vous êtes très maigre, vous êtes hors normes et je ne veux pas qu'il y ait des jeunes femmes qui soient tentées par ça. (...) C'est dangereux là", a avoué Faustine Bollaert qui espérait ne pas "commettre de maladresse" en disant cela. L'expert Laurent Karila leur a alors conseillé de faire des séances de psychothérapie afin de reconstruire leur estime d'eux. Des conseils qu'ils n'écouteront probablement pas.