Apolline de Malherbe a pris ses distances avec le petit écran le vendredi 21 juin 2024. Après avoir été remplacée par Charles Magnien dans Apolline Matin sur RMC Story, l'animatrice, dont la famille est propriétaire d'un château du XVIe siècle, a vu son intérim être assuré par Benjamin Duhamel au Face à face de BFMTV.
Celui que le public peut retrouver dans C'est pas tous les jours dimanche chaque week-end a reçu Mathilde Panot. Il a provoqué un grand moment de gêne en plateau en confrontant la présidente sortante du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale à des propos de Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon a déclaré, lors d'une interview accordée au quotidien 20 Minutes il y a quelques jours : "Quand Léon Blum devient chef du gouvernement en 1936, il n'est pas au niveau de Manuel Bompard ni de Mathilde Panot ni de Clémence Guetté". "Vous êtes au-dessus de Léon Blum en 1936 ?", a demandé le joker d'Apolline de Malherbe à l'invitée du Face à face.
"Il parlait de l'expérience parlementaire que nous, nous avons et que Léon Blum n'avait pas à l'époque", a rétorqué Mathilde Panot avant que le présentateur de BFMTV ne l'interrompe : "Attendez, Léon Blum avait été patron du groupe SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière, devenu le Parti socialiste, ndlr) à l'Assemblée entre 1919 et 1936". "Euh oui... Donc euh...", a répliqué la figure de La France Insoumise, complètement déstabilisée.
Benjamin Duhamel n'en est pas resté là. "Donc pourquoi vous dites que vous avez plus d'expérience parlementaire que Léon Blum ?!", a-t-il insisté. "Ah oui... Donc euh... Ecoutez... Et du fait que pour le Front Populaire - contrairement au Front Populaire de 1936 et au Nouveau Front Populaire aujourd'hui - nous avons nous réussi à faire un accord dès le premier tour, ce qui est historique", a peiné à répondre son invitée.
Celui dont la vie de famille a été bouleversée par des drames a surenchéri en estimant que Mathilde Panot n'avait pas plus d'expérience parlementaire que Léon Blum. Ce à quoi celle-ci a concédé, très embarrassée : "Bah non... Je ne sais pas pourquoi j'ai chopé cette information..."