Les organisateurs du Festival de Cannes avaient affirmé avant que ne démarre la manifestation que les conditions de sécurité étaient renforcées, en raison notamment de la menace terroriste. Pourtant, comme l'indique The Hollywood Reporter, des incidents se sont malgré tout produits en marge de cette 69e édition.
Un important distributeur de films, A Company, dont les locaux sont installés à Cannes, a été cambriolé le 14 mai, un crime orchestré par un gang de cambrioleurs professionnels. Les faits se sont produits dans la journée. Selon le patron de l'entreprise, Alexander van Dulmen, les voleurs ont franchi le mur qui entourent la société et sont partis avec 25 000 à 30 000 euros d'argent, d'équipements et de bijoux, parmi lesquels une montre de très grande valeur. "Ils ont pris tous les ordinateurs, les tablettes, le liquide et même nos passeports. Ils ont retourné les matelas et ont fouillé les poches de tous les vêtements. Ils ont agi de façon très précise et rapide." Ce cambriolage s'est déroulé au beau milieu d'un Festival sous haute surveillance. "On dirait que toute la police de Cannes a été réquisitionnée pour protéger le Palais contre le terrorisme et qu'il n'y a pas plus personne pour le reste de la ville", ajoute-t-il.
Ce n'est pas la première fois que la Croisette et ses soirées de luxe sont touchées par les vols. En 2013, un collier d'un montant de 2,6 millions de dollars avait été dérobé de l'Hôtel du Cap. Sans parler du voleur à moto qui, la même année, avait dérobé l'équivalent de 150 millions de dollars de bijoux au milliardaire Lev Leviev.
Parallèlement à ce premier incident, un second a provoqué une grosse frayeur, non loin de la Croisette. Le Parisien/Aujourd'hui en France rapporte en effet que des hommes cagoulés et en tenue paramilitaire ont créé l'émoi en accostant devant le ponton du prestigieux établissement cinq étoiles l'Eden-Roc à Antibes. La sécurité et le direction de l'hôtel sont rapidement intervenues pour faire déguerpir, non pas des terroristes comme certains ont pu croire, mais les membres d'un tournage promotionnel pour un site Internet, Oraxy, qui n'avaient pas demandé d'autorisation. Il s'agit d'un site de mise en relation directe entre particuliers. Un genre de market place où multimillionnaires peuvent vendre et acheter jets, yachts, villas de rêves et oeuvres d'art sans intermédiaire. Ces "forces spéciales" du web – comme ils se qualifient eux-mêmes – prévoient d'autres actions spectaculaires dans les semaines à venir. Les Festivaliers sont prévenus !