Elle représentera le charme, l'humour à la française très prochainement en dehors de nos frontières. Florence Foresti va s'envoler pour présenter les sketchs de son dernier spectacle Épilogue au public francophone de Montréal, New York, Londres ou encore Miami. Une expérience inédite pour la comédienne qui, jusqu'à présent, avait toujours catégoriquement refusé ce genre de propositions. "J'ai horreur des voyages, explique-t-elle au magazine Vogue. Je ne raffole pas de l'avion – et ce n'est pas que pour des raisons écologiques. J'ai besoin de mon chien, de ma famille et quasiment de dormir dans mes draps." Elle a donc pris son courage à deux mains et décidé qu'il était temps de parcourir de nouvelles terres.
Il sera toutefois impossible d'immortaliser ces instants de franche poilade outre-Atlantique... pour la simple et bonne raison que Florence Foresti a instauré une règle toute simple : les spectateurs qui viennent assister à ses représentations doivent enfermer leur téléphone dans un sac distribué à l'entrée de la salle et ne peuvent pas l'ouvrir jusqu'à la fin. "C'est pour leur offrir un moment privilégié, où ils sont entièrement avec moi, sans avoir la tentation de faire plusieurs choses à la fois, poursuit la présentatrice des César 2020. J'ai vécu cette expérience à Londres, et c'était un super moment d'osmose. Je ne suis pas différente de mes congénères ! Je ne me sépare jamais de mon smartphone ! Or, Instagram nuit à la santé ! Gardez-vous en loin !"
Je perds un temps dément
Florence Foresti est une femme comme tout le monde avec ses failles, ses manies, ses mauvaises habitudes. Comme nous, les horaires de bureau l'horripilent. Comme nous, elle fait défiler son fil d'actualité sur son smartphone dès le réveil : "Pourquoi ? Je ne sais pas. Les bouledogues, la déco, tout m'intéresse. Je suis complètement accro, et je perds un temps dément. Ma seule chance par rapport aux autres, c'est que je peux au moins faire un sketch sur l'indigence qu'il y a à regarder des vidéos de lions qui font des câlins sur Insta." Pour le découvrir ou le redécouvrir sous peu, il faudra en revanche prendre l'avion... et pas celui de Barbie !
Retrouvez l'interview intégrale de Florence Foresti dans le magazine Vogue n°1005 du vendredi 21 février 2020.