Plus de deux mois après avoir triomphé avec son spectacle exceptionnel Foresti Party, dont la dernière représentation a cartonné à Bercy le 23 septembre dernier, Florence Foresti s'est livrée à quelques confidences pour le magazine Paris Match. Après sa dernière tournée triomphale, l'humoriste comptait ainsi faire un "long break" avant d'être rattrapée par la routine et l'ennui : "Au bout de deux mois sans travailler, je me faisais chier comme tout le monde", révèle-t-elle.
Florence Foresti donne également quelques uns de ses secrets d'écriture, qui lui ont permis de se hisser parmi les humoristes préférés des Français, selon un sondage réalisé par Marianne : "Tout est dans mon BlackBerry. Mon one-man-show entier tient dans mon téléphone. J'y note des bribes de phrases, d'idées", explique celle qui a récemment parodié Charlize Theron dans sa publicité Dior.
Plus intime, Florence Foresti en dévoile un peu plus sur son caractère : "Je suis une vraie Parisienne. Je râle en permanence. Je dois décevoir beaucoup de commerçants et de restaurateurs qui m'attendent sur le registre de l'humour." Mère d'une petite Toni, âgée de 5 ans, l'humoriste reste tout de même une ado dans l'âme : "Ça me saoule de jouer à la grande... Je n'ai pas envie d'être sage."
Thématique plutôt réservée aux "grands" justement, Florence Foresti confie ne pas être intéressée par la politique, qui ne l'inspire pas, contrairement à d'autres humoristes : "Je m'en fous à un point... Là Hollande m'a fait rire, parce qu'il faisait un truc sur les jeunes et il était entouré d'un Noir et d'un Arabe. Bravo les communicants ! Quelle idée ! Je les imaginais en train de préparer... Ça me fait rire mais je ne veux pas en fait un sketch", explique celle qui a glissé un bulletin en faveur de Jospin, la dernière fois qu'elle a voté.
A 39 ans et malgré un succès de plus en plus grand, Florence Foresti reste cependant connectée à la réalité du quotidien des Français, ce qui l'inspire par dessus tout : "Je sais que, si j'arrête d'aller au bistrot, je n'aurais plus rien à écrire", analyse l'humoriste.
L'interview complète est à retrouver dans le magazine "Paris Match", en kiosques le 29 novembre.