Florence Foresti : "Quand j'étais jeune, on pensait que j'étais lesbienne !"

À l'occasion de la sortie en DVD de son spectacle Motherfucker, qu'elle présente encore sur scène jusqu'en mars, Florence Foresti a rencontré un journaliste du magazine Têtu. L'occasion de parler de son humour, de son look, de la scène ou du lancement de son site internet : "Ils ont mis un code secret, ce qui n'est vraiment pas con car, défoncée, je pense que je serais incapable de le retrouver. Non, j'ai surtout peur qu'on me vole mon portable et qu'on fasse n'importe quoi avec. C'est pour ça qu'il y a un code."

Sur son site internet, Florence Foresti a publié les premières photos de son nouveau projet de film qu'elle n'a pas réalisé, contrairement à ce qui a été dit. Un film tourné aux États-Unis avec Jamel Debbouze, qui vient de l'inviter dans un des sketchs de son délirant DVD Made in Jamel. Le film sortira en avril et elle refuse d'en parler pour le moment. Sur son expérience américaine et le cinéma, elle reste très critique : "Franchement le cinéma, et c'est horrible de dire ça, ça ne me passionne pas, je pense que ça va rester très événementiel. C'est lourd pour moi de m'éloigner de ma fille (...) Et puis, je ne suis pas très attirée par l'Amérique. Les Américains m'inquiètent, ils me font très peur... ils sont complètement débiles, c'est un peuple de débiles." L'humoriste évoque surtout le rythme de vie effréné et la surconsommation des Américains.

Autre sujet pour lequel Florence Foresti n'a pas la langue dans sa poche, les différences entre hommes et femmes. Les femmes qui la font rire, sont souvent lesbiennes : "C'est un humour décomplexé, j'allais dire, c'est un humour d'hommes, c'est horrible de penser ça, mais ça résume. De toute façon, dès qu'une femme a de l'humour, ça pose problème. Un peu moins aujourd'hui, le monde a grandi, mais quand j'étais jeune, on pensait que j'étais lesbienne, sans même essayer de me comprendre. Dès qu'une femme a du caractère et les cheveux courts, elle est forcément lesbienne ! (...) Les lesbiennes ont l'audace d'assumer leur humour comme une arme de séduction, alors qu'une femme hétéro va l'enterrer parce que, de toute façon, ça ne lui servira à rien, et encore moins pour draguer !" Quant aux hommes, Florence révèle qu'ils seront au centre de son prochain spectacle.

L'humoriste, qui vient de fêter ses 37 ans (le 8 novembre dernier), évoque aussi brièvement sa vie privée et sa séparation avec le père de sa fille Toni, née il y a trois ans : "Je n'ai jamais été très douée pour la vie à deux, je n'ai jamais réussi à faire survivre l'amour plus d'un an ou deux, même si je ne désespère pas..."

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le magazine Têtu en kiosque le 17 novembre.
DVD Motherfucker en vente le 17 novembre également.