Florent Manaudou, businessman: 'Je savais que je n'allais pas être milliardaire'

Florent Manaudou sort des bassins et troque un temps son slip de bain contre le costume du businessman. La nouvelle icône de la natation française se lance dans le web 2.0 en devenant actionnaire de ce que l'on aurait appelé dans le temps une start-up.

A 24 ans, le champion olympique du 50m nage libre devient l'actionnaire de Wineven.com, un site par et pour les sportifs. Et c'est encore lui qui en parle le mieux, dans les colonnes du Parisien : "Cela s'adresse aux sportifs de tous niveaux, du médaillé à l'amateur, mais aussi à tout ce qui tourne autour du sport. Sponsors, agents, supporters... On crée une page avec son profil, puis on peut mettre à jour ses résultats, se comparer. Il y aura un espace pour le crowd-funding. A terme, il sera possible d'accéder à des services en ligne, notamment du coaching à distance." En résumé, un concentré de tout ce qui se fait de mieux en termes de réseaux sociaux sur un seul site.

Pour le compagnon de la jolie Fanny Skali, c'est un moyen comme un autre de diversifier ses activités. De sortir des bassins et de préparer une éventuelle reconversion à la fin de sa carrière. L'idée d'un tel site lui trottait dans la tête depuis un certain temps, reconnaît la star, qui souhaite ainsi pouvoir suivre les autres sportifs : "Je prends part aux réunions, je donne mon avis, et on en tient compte. C'est une vraie aventure, cela me change un peu. Moi qui ai tendance à me lasser très vite, cela me permet de m'évader. Ce n'est pas juste une photo de moi collée derrière un sponsor."

Florent Manaudou, sous contrat avec plusieurs marques, assure très bien gagner sa vie aujourd'hui. "Je vis très bien avec ce que j'ai et je n'ai pas forcément besoin de plus, admet le Marseillais. Je savais très bien que je n'allais pas être milliardaire en faisant de la natation, ce n'était pas le but." Son salaire aujourd'hui ? Il l'estime à celui d'un footballeur de Ligue 2. Soit entre 400 000 et 500 000 euros par an. Largement suffisant pour un sportif, pour qui l'argent "ne fait pas forcément de bonnes choses" : "Je ne cherche pas à gagner de l'argent à tout prix. Je suis bien dans ma peau et je n'ai pas envie de changer."