Le 29 avril dernier, Florent Pagny revenait avec son troisième opus Habana, composé de chansons espagnoles. Un album dont il est très fier comme il l'a confié à Catherine Ceylac lors de son passage dans Thé ou café, sur France 2, samedi 18 juin, notamment grâce à son amour pour sa "langue d'adoption" : "Depuis 20 ans, je partage ma vie entre l'Argentine et la France et c'est devenu ma langue d'adoption. Et chanter en espagnol, ça m'amène encore à d'autres couleurs, d'autres sons (...). Comme je suis toujours en expérience, ça me permet d'explorer. Ça fait 28 ans que je fais des albums. Il faut que je me fasse plaisir (...) pour pouvoir le transmettre à d'autres."
Si son public est sans conteste heureux d'entendre sa musique partout où il va, ce n'est pas vraiment le cas de ses enfants Inca, 18 ans, et Ael, 15 ans, qui doivent parfois la subir lorsque leur cher père est en plein processus de création. Après avoir expliqué que, selon lui, le meilleur moment pour écouter un disque est quand on est dans une voiture, le coach de The Voice a admis : "Ils sont obligés d'écouter parce que pendant que je fabrique, j'écoute beaucoup. Et je ne m'isole pas vraiment parce que je continue à vivre ma vie de famille. Ils peuvent me le reprocher au bout d'un moment, ils fatiguent un peu. Et si parfois je me mets à envoyer directement dans la pièce, souvent, ils se retournent en me disant 'papa, ça va, tu nous pètes les oreilles. Au moins, préviens-nous'."
Mais hors de question pour Florent Pagny de leur en vouloir. Le mari Azucena a reconnu que ses enfants et lui avaient des "trips différents". Cela ne l'empêche pourtant pas de s'intéresser à leurs goûts musicaux comme il l'a précisé à l'animatrice : "C'est pour savoir ce qu'ils écoutent en ce moment. C'est aussi pour savoir ce qui arrive parce que je n'ai pas autant de connexion qu'eux."
La concurrence n'a donc qu'à bien se tenir !