Ce samedi 18 janvier, on retrouvera Florent Pagny sur son fauteuil de coach dans The Voice 3, sur TF1. Alors que son album Vieillir avec toi, sorti au mois de novembre, cartonne, le chanteur qui vit désormais en Argentine se confie dans les pages du journal Le Parisien, ce matin. Questions d'actualité et confidences, il répond aux lecteurs sans langue de bois.
A commencer par ce qu'il pense du GayetGate. Depuis maintenant une semaine, jour de la parution du magazine Closer dévoilant des photos illustrant la supposée romance de François Hollande avec Julie Gayet, toute la France est en émoi et ne parle plus que de cela. A l'heure où Valérie Trierweiler, première dame de France, est à l'hôpital, dans un état d'extrême fatigue psychologique, le chanteur Florent Pagny déclare, en plaisantant : "Le pauvre François, une fois de plus, il s'est fait gauler, même avec un casque !" Il continue : "Après, chacun fait ce qu'il veut de son cul. A un tel niveau de responsabilités, soit tu es capable de t'organiser pour que personne ne soit au courant. Soit tu as le pouvoir de tout bloquer comme Mitterrand."
Celui qui faisait polémique en 1990 avec sa chanson Presse qui roule assimilant les journalistes à des "pseudo-intellos qui [jouent] du stylo" à des "artistes ratés" et "frustrés" ne comprend en revanche pas comment François Hollande peut évoquer une atteinte de sa vie privée. Il explique sa pensée : "Attends, mon pote, tu es président, c'est 24 heures sur 24 pendant cinq ans. La vie privée, tu l'oublies. Ou démerde-toi pour qu'elle ne soit pas dans les journaux."
Au sujet du président François Hollande, le coach de The Voice indique : "Il a un destin incroyable. Il arrive toujours à choper les bonnes places parce qu'on ne veut pas des autres. Là, ça fait un an et demi qu'il est en place, et j'ai l'impression que ça en fait quatre. Cette morosité, dès que je passe un coup de fil en France, je ne la ressentais qu'en fin de mandat d'habitude."
Enfin, l'interprète des Murs porteurs, qui n'a jamais hésité à critiquer la politique fiscale de la France, notamment dans la chanson Ma liberté de penser, s'agace une nouvelle fois de la taxe à 75% : "C'est le contraire de ce qu'on doit proposer pour s'en sortir, estime-t-il. Celui qui va bosser et qui gagne de la thune, si on lui en laisse un peu, il peut faire bouffer beaucoup de monde. Et je suis concerné parce que, même si je paie des impôts aux Etats- Unis et en Argentine, toutes mes prestations en France sont imposables ici." Encore une fois, Florent Pagny n'a pas la langue dans sa poche !