Après trois mois d'antenne sur Virgin Radio, Florian Gazan, épuisé, s'est livré dans le magazine Voici.
"Je veux que le jour où je serai mort, le plus tard possible bien sûr, ma page Wikipédia soit un gros bordel", lâche l'animateur. À 45 ans, le roi des émissions de "djeuns" à la radio est un touche-à-tout. L'écriture de chansons pour Christophe Maé et Clara Morgane ou un livre intitulé Le Petit Livre à lire aux toilettes, Florian Gazan ne se refuse rien.
Il y a quelques mois, il apprenait sur Twitter que son émission Faut pas rater ça, son talk-show sur France 4, s'arrêtait. "Je ne suis peut-être pas doué pour ça, il me manque peut-être le petit truc qui fait que...", déclare Florian Gazan au sujet de son expérience télévisuelle. Ce métier, il l'a appris aux côtés de Jean-Luc Delarue. Le jour où celui qu'il a toujours considéré comme "un deuxième papa" nous a quittés, dans la nuit du jeudi au vendredi 24 août 2012, Florian Gazan était totalement bouleversé. Il revient sur sa relation avec le gendre idéal du petit écran, une relation très particulière.
"Notre amitié était impossible à définir. C'était un grand frère, un pote, un patron, un deuxième papa, c'était bigger than life. Il m'a poussé, freiné, frustré, c'est complexe. C'était un personnage à part, les relations avec lui étaient aussi compliquées qu'intenses. J'ai des souvenirs fantastiques, et d'autres horribles. Mais il a vraiment changé ma vie", raconte l'animateur.
Une relation pas simple qui a pris fin lorsque Florian Gazan a quitté Réservoir Prod en 2008. Il explique : "Nos liens se sont distendus. Avec Jean-Luc, c'était avec ou sans lui, il n'y avait pas de demi-mesure. J'avais besoin de couper le cordon."
Choqué par "le bal des vautours" à la mort de l'animateur-producteur, il explique que certains s'exprimaient sans même le connaître. "Jean-Luc n'était ni un ange ni le démon qu'on a décrit. En fait, il n'assumait pas du tout sa part d'ombre", indique-t-il.
Une interview à retrouver dans son intégralité dans les pages de Voici.