Disparu des radars depuis qu'il a été déchu, le 23 juillet 2006 à Paris, Floyd Landis s'est lancé dans le business lucratif du cannabis thérapeutique et de ses produits dérivés.
Chez lui, à Leadville, dans le Colorado, c'est légal. Comme dans 23 États américains et dans de nombreux pays (Canada, Australie, Israël, Portugal...), le Colorado a légalisé la marijuana médicale. Une aubaine pour l'ancien coureur cycliste qui a ouvert Floyd's of Leadville, où il vend divers produits à base de cannabis, le principal composé psychoactif du cannabis, le THC, en moins. "Je vous vois venir. Vous allez me dire : après la dope, Floyd s'est lancé dans la drogue. Il n'en sortira décidément pas...", s'amuse l'ancien maillot jaune dans les pages du Parisien.
Car c'est bien ça, l'histoire de Floyd Landis : le 23 juillet 2006, à 31 ans, le complice de Lance Armstrong brille à son arrivée les Champs-Élysées dans son maillot jaune. Mais les résultats d'un contrôle d'urine effectué quelques jours auparavant viennent assombrir le succès du sportif. Ils révèlent, effectivement un taux anormal de testostérone (taux onze fois supérieur à la normale, la limite admise étant quatre fois). Six jours plus tard, il doit remettre sa victoire à l'Espagnol Oscar Pereiro. Les résultats de Landis dans ce Tour de France sont invalidés pour dopage le
"Après 2006, je suis tombé bas, très, très bas. J'ai sombré dans une grande souffrance. J'ai pris plein de saloperies que le cannabis a remplacées. La marijuana m'a permis de dormir", s'explique-t-il. Aujourd'hui, il vend du cannabis en cartouches, lotions, patchs... En toute légalité !