Francis Perrin face aux années difficiles et à la souffrance de son fils autiste : "Louis s'automutilait, ne dormait pas"

Mongeville le mercredi soir, c'est le rendez-vous habituel pour les téléspectateurs de C8. Ces derniers suivent avec assiduité les aventures de cet ancien juge d'instruction, incarné par Francis Perrin. Au-delà d'être une figure incontournable du petit écran, l'accteur est père de six enfants : les jumelles Cécile et Fabiola, qu'il a adoptées avec sa première épouse Laurence, Jeanne, fruits de ses amours avec Caroline Berg, ainsi que Louis, Clarisse et Baptiste, nés de son histoire, toujours actuelle, avec la comédienne Gersende Dufromentel.

Notons qu'il est également devenu grand-père, de quoi certainement le ravir. Mais tout n'a pas toujours été rose chez les Perrin, puisqu'en 2005, l'acteur apprenait que son fils Louis, alors âge de 3 ans, était atteint d'autisme. Pour Télé Star en 2016, à l'occasion d'une soirée consacrée au combat contre l'autisme avec la diffusion sur France 2 d'un téléfilm intitulé Presque comme les autres suivi du débat "Le combat des familles", Francis Perrin revenait sur les conséquences de cette maladie sur le quotidien de son fils, et par conséquent, sur le sien : "Louis s'automutilait, ne dormait pas, ne marchait pas, ne parlait pas. Il a fallu lui apprendre tout ça."

Mais il assurait que la situation s'était nettement améliorée au fil des années : "Aujourd'hui, il est autonome, on l'emmène partout, il est heureux." Des progrès également soulignés par l'acteur dans son livre Louis pas à pas en 2012, écrit avec Gersende : "Il s'est mis à communiquer peu à peu avec ses frères, ses soeurs, ses amis. Aujourd'hui, il a acquis une véritable autonomie. Ses progrès sont spectaculaires : il devient pas à pas 'un enfant presque comme les autres'"

Et si Louis va mieux, c'est parce que ses parents ont appliquéla méthode ABA (pour "analyse appliquée du comportement"), un programme qui ne nécessite pas de prise de médicaments mais qui permet de rééduquer une personne autiste sur ses habitudes à différents niveaux grâce à de multiples stimulations. C'est aux Etats-Unis que cette technique a vu le jour, et elle est très souvent utilisée dans les pays anglo-saxons. Pour Louis, les résultats se sont vus "dès les premiers jours du traitement".