

François Berléand a replongé dans son enfance pour conter une histoire étonnante. Enfant, le comédien avait visiblement déjà une imagination débordante, de quoi l'aider à affronter les difficultés de la vie et, plus tard, à travailler ses personnages. Cependant, sa vision des choses lorsqu'il était enfant a de quoi dérouter !
Le père de François Berléand, très pudique, lui a dit un jour qu'il était le fils de l'homme invisible. Le gamin, âgé de 10 ans, l'a cru, allant jusqu'à se déshabiller en classe, convaincu que ses camarades ne le verraient plus. "Là, les ennuis ont débuté. J'ai commencé à voir des psys. Je souffrais de dyslexie, un gaucher contrarié cobaye de la méthode globale. (...) Il a fallu deux ans pour m'en tirer en encore aujourd'hui, quand je parle vite, la dyslexie est toujours là quelque part."
L'esprit de François Berléand devenu adolescent est resté tout aussi créatif. Après un malentendu sur ses origines slaves associé à la mauvaise plaisanterie d'une élève, il confond Mongol et mongolien : "Avec tous mes problèmes, j'ai décrété à 15 ans que j'étais trisomique." Un psy réussira à régler son problème. En effet, il pensait que tout son entourage était de mèche et avait mis en place des miroirs spéciaux pour qu'il se voie comme une personne "normale". Son psy l'amène alors dans une autre ville de France pour lui faire réaliser que le pays entier ne pouvait pas avoir joué le jeu. Il réalise alors la peine qu'il fait à sa famille avec ses histoires : "Je vais me rattraper maintenant", se dit-il alors. Et c'est ce qu'il a fait.
François Berléand est l'heureux papa de deux grands enfants trentenaires et de petites jumelles, Adèle et Lucie, nées de son couple avec la comédienne Alexia Stresi. Il sera à l'affiche de la pièce Deux hommes tout nus, mise en scène par Ladislas Chollat, au théâtre de la Madeleine à Paris à partir du 16 septembre. On le retrouvera ensuite dans le film Entre amis, d'Olivier Baroux, où trois amis de très longue date décident de partir ensemble en croisière vers la Corse accompagnés de leurs moitiés.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 3 septembre