Le toujours truculent François Berléand, l'affiche de la pièce Moi, Moi & François B, est aujourd'hui un homme comblé. La raison de ce bonheur ne réside pas uniquement dans des projets qui lui tiennent à coeur et se concrétisent, mais aussi dans son idylle avec Alexia Stresi, la mère de ses jumelles de 7 ans et demi, Adèle et Lucie.
Dans Paris Match (numéro du 15 septembre), Berléand s'épanche sur cette relation et revient à coeur ouvert, devant sa compagne, sur leur rencontre. "Je suis tombé amoureux d'Alexia à la seconde où je l'ai vue, en 1999, sur le tournage de Promenons-nous dans les bois, se souvient-il. J'ai immédiatement succombé au charme de son regard, à sa beauté. Mais, à l'époque, nous vivions chacun en couple et il ne s'est rien passé entre nous. (...) Et puis nous nous sommes séparés de nos conjoints et, deux mois plus tard, nous nous sommes retrouvés."
La belle histoire se poursuit lorsque deux jumelles entrent dans leur vie. "Lorsque, me sachant père de deux grands enfants issus d'une première union, Alexia m'a demandé si je voulais encore avoir d'autres enfants, je lui ai répondu : 'Jamais !' Résultat, les filles sont nées quatre ans après le début de notre vie commune. Aujourd'hui, je me dis que la vie serait terriblement triste sans elles", confie le comédien âgé de 64 ans.
Véritable pilier dans le quotidien de l'acteur, Alexia Stresi a stabilisé l'homme "inquiet et très angoissé" qu'il était. "Avant Alexia, j'arrivais au théâtre à 3h de l'après-midi. J'avais mal au ventre, je vomissais, je stressais à mort et passais mon temps dans les toilettes. Il m'arrivait même de téléphoner au théâtre pour dire qu'il y avait une bombe tant j'avais la trouille ! Alexia est toujours à l'écoute et son calme me fait un bien fou", confesse François.
Son autre grand moment est beaucoup plus récent. En juin dernier, l'acteur partait sur les traces de son grand-père paternel, né en Ukraine et mort à Auschwitz. Un homme à qui François Berléand ressemblait étonnamment. L'expérience de Retour aux sources lui sera bénéfique. "J'ai dit oui dans la seconde parce que je savais que c'était un travail que je ne ferais jamais par moi-même", avouait l'acteur à VSD qui a "appris tellement de choses". Il poursuit : "Toutes ces petites choses m'ont aidé à comprendre d'où je venais et à saisir ce que m'avait un jour dit mon père : 'Tu as repris le flambeau.'" Ses grands-parents, en effet, étaient comédiens à Odessa.