Artiste complet et sans limite, Patrick Bruel sera le 25 avril à l'affiche du film Le Prénom, après avoir joué dans la pièce éponyme à succès. A cette occasion, le chanteur-comédien-businessman et joueur de poker de surcroît se confie dans le magazine TV Mag, dont il fait la couverture.
Après un succès hors norme au théâtre Édouard-VII pendant deux saisons, la pièce Le Prénom est devenue un film qui devrait marquer les esprits mais aussi la carrière de notre Patrick national. Au sujet de ce succès considérable, il confie : "Quand j'ai lu la pièce pour la première fois, j'ai tout de suite su qu'elle plairait aux spectateurs. Mais, ce qui m'a le plus surpris, c'est l'unanimité qu'elle a suscitée. C'est rarissime dans la vie d'un artiste." Il espère que la version cinématographique permettra de toucher encore plus de spectateurs !
Ce qu'il a aimé en jouant dans Le Prénom, c'est le caractère humoristique de son personnage. "Je fais beaucoup rire mes amis et mon entourage, mais, faire rire des spectateurs, c'est encore nouveau pour moi", explique-t-il. D'ailleurs, son rôle de Vincent est l'un de ses trois rôles préférés. Ce personnage séducteur, puissant et charismatique n'est pas sans rappeler l'acteur dans la vraie vie. Il confie, non sans rire : "On a tous des étiquettes qui nous collent à la peau. Derrière le sale gosse, il y a un mec qui a bon fond. Cela dit, je ne fonctionne pas comme lui. Je n'ai pas son arrogance !"
S'il se donne à 200% dans chacun de ses projets, c'est qu'il ne veut pas décevoir. Très disponible pour des interviews, il refuse en revanche l'étalage de son intimité. Une attitude plus que compréhensible. Il raconte : "Je suis intransigeant en ce qui concerne la vie privée ! Surtout avec mes enfants, que je veux protéger. Je reste féroce sur le vol d'images de ma vie privée !"
Et côté politique, a-t-il décidé de s'impliquer ? S'il affirme s'être toujours impliqué, il trouve que, cette année, la campagne "n'est pas de bon niveau et surtout pas à la hauteur des enjeux". Il espère qu'il y aura un débat républicain au second tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande et qu'il sera alors "plus élevé".
Celui qui regrette que Dominique Strauss-Kahn - récemment mis en examen pour proxénétisme aggravé - n'ait pu se présenter a donné son avis sur la proposition d'Hollande quant à une imposition à 75% pour les revenus supérieurs à un million d'euros. Il a ainsi déclaré au micro de Jean-Michel Aphatie : "Là c'est trop, ça tourne à la confiscation. Les gens qui ont de l'argent sont aussi des gens qui génèrent du travail, de l'emploi, qui génèrent des richesses et qui font tourner aussi une économie. Ce n'est pas honteux de faire fortune, ce n'est pas honteux à partir du moment où on redistribue, et on redistribue beaucoup, parce que ne serait-ce que 50% de ce que vous gagnez, c'est déjà énorme !"
Chloé Breen