Ils étaient 100 000 selon l'UMP à La Concorde, idem au Château de Vincennes selon le Parti socialiste. Dimanche 15 avril, Nicolas Sarkozy et François Hollande organisaient leur dernier meeting d'envergure à sept jours du premier tour des élections présidentielles. Tous deux ont martelé leur message, accompagnés de leurs proches et de nombreuses personnalités du spectacle : Carla Bruni était aux premières loges à La Concorde et Valérie Trierweiler, bien sûr, au plus près de son compagnon à Vincennes.
D'une sobriété absolue, Valérie Trierweiler se tenait au côté de son compagnon François Hollande. Dans la dernière ligne droite avant le premier tour, le candidat socialiste est apparu conquérant devant ses militants venus l'applaudir au château de Vincennes, dans une ambiance ultra-festive assurée par le groupe Kassav'. "J'imagine demain le bonheur qui pourrait être le nôtre si nous y parvenons vous et moi, le 6 mai, dit Hollande. Déjà le soleil luit. Il ne chauffe pas encore." Ne pas mettre la charrue avant les boeufs, devaient-ils tous se dire, mais l'ambiance était définitivement pleine de joie et d'espoir... "Méprisante et arrogante", selon la ministre Nadine Morano sur Twitter, toujours prompte à défendre Nicolas Sarkozy.
Autour du candidat, sa compagne, donc, mais aussi l'un de ses quatre enfants, Thomas, son ex-compagne et mère de ses enfants Ségolène Royal, les huiles du PS à commencer par Lionel Jospin, dont l'épouse Sylviane Agacinski est le modèle de Valérie Trierweiler durant cette campagne. Sur l'estrade, alors que François Hollande salue la foule, les plus jeunes militants l'entourent et rêvent d'une victoire historique.
Aurélie Filippetti et sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem remercient les nombreux people réunis hier à Vincennes. Et ils étaient légion : Benjamin Biolay, Jane Birkin, le metteur en scène Jean-Michel Ribes, Guy Bedos, Yamina Benguigui, Jacques Higelin, l'actrice Firmine Richard, le cinéaste Tony Gatlif, Fanny Cottençon, Julie Gayet. Il y avait aussi Valérie Damidot, Christophe Malavoy et l'humoriste Gérald Dahan. Ils applaudissent à tout rompre quant au "N'ayez pas peur, ils ne gagneront pas" de Nicolas Sarkozy, François Hollande assène quelques minutes plus tard : "Je vous le dis, rien ne nous arrêtera."