

Ce lundi 13 août, François Hollande franchit le cap du 100e jour à la tête de l'Etat français. Une étape qui est l'occasion de constater que 57% des Français estiment que le président de la République a tenu ses engagements de campagne, mais qu'ils ne sont cependant que 40% à lui faire confiance pour résoudre les problèmes de la France.
D'ici là, l'heure est au repos pour François Hollande, qui fêtait, ce dimanche 12 août, son 58e anniversaire. Pour ses premières vacances en tant que président, François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler ont pris leurs quartiers au Fort de Brégançon, dans le Var, visitant avec plaisir les communes alentour, comme celle de Bormes-les-Mimosas où ils se sont offert un bain de foule, il y a une dizaine de jours.
Durant cette journée si spéciale, c'est le sourire aux lèvres que le couple présidentiel s'est baladé à Brégançon, papotant en toute simplicité avec les touristes. Un anniversaire au soleil qui n'a pas empêché le président de se tenir au courant des dossiers et de l'évolution de la situation internationale, comme le souligne Le Parisien.
"Aujourd'hui, il n'y a plus, comme il y a quarante ans, de vacances pour le président de la République, au sens où son temps n'est plus vacant", souligne son ami et conseiller Bernard Poignant dans les colonnes du quotidien francilien.
A fortiori en ce mois d'août, où l'opposition exprime son mécontentement face à la politique du socialiste. Après Nicolas Sarkozy qui se mêle du dossier syrien, voilà que l'ex-Premier ministre François Fillon, récemment victime d'un accident de scooter, critique avec virulence la politique étrangère du président... A l'heure où Libération titre "100 jours sans vagues", il tacle sévèrement François Hollande dans une tribune publiée par Le Figaro ce lundi 13 août, l'accusant de privilégier son "image" au détriment de "la recherche de résultats".
"(François Hollande) n'avait pas de mot assez durs pour qualifier l'effacement de l'Hexagone de la scène internationale et les erreurs à répétition de Nicolas Sarkozy. (...) Après ce festival de condamnations, de critiques condescendantes et de postures 'droit de l'hommistes', on s'attendait à un festival d'initiatives françaises sur la scène internationale", déplore le candidat à la présidence de l'UMP, qui conclut ainsi : "La déception est à la hauteur des excès de critiques."
Joachim Ohnona