Interrogé ce mardi 6 mai 2014, par BFMTV et RMC, François Hollande n'a pas échappé aux questions d'ordre privé. Le chef de l'État, qui s'exprimait quasiment en simultané avec l'ancienne première dame Valérie Trierweiler sur Europe 1, a estimé ne pas avoir été "indigne" dans sa gestion de l'affaire dite du Gayetgate.
En janvier dernier, le magazine Closer dévoilait en exclusivité les photos de la liaison supposée de François Hollande avec l'actrice Julie Gayet. Rapidement, le président a été obligé de clarifier sa situation personnelle vis-à-vis de celle qui était alors sa compagne officielle, Valérie Trierweiler. Déjà très marquée par l'épreuve, au point d'être hospitalisée, l'ancienne première dame recevra le coup de massue par la publication d'un simple communiqué transmis par l'Élysée à l'AFP, par téléphone. "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler", avait déclaré François Hollande. Une manière peu délicate de se séparer de celle qui a passé huit années à ses côtés. Toutefois, le président semble n'avoir aucun reproche à se faire, estimant n'avoir jamais été "dans une forme de vulgarité ou de grossièreté". Quant à savoir s'il a été digne, le président s'agace : "Vous ne pouvez pas ici laisser penser que je ne l'aurais pas été."
À l'instar de Valérie Trierweiler qui ne veut plus évoquer sa vie privée, François Hollande souhaite que l'attention soit focalisée sur son action politique. "La vie privée relève de la vie privée. Il y a toujours à avoir une relation simple avec les Français. Qu'ils me jugent sur ce que je fais, qu'ils me regardent pour ce que je suis, et je n'ai pas ici à confondre vie privée et vie publique", a tenu à préciser le chef de l'État. Ironie du sort, Valérie Trierweiler, actuellement en voyage humanitaire à Haïti, pour le compte du Secours populaire dont elle est la marraine, a accordé une interview à Europe 1, dans laquelle elle se montre mesurée sur son soutien à son ancien compagnon. "Je lui souhaite bonne chance pour les trois années qui restent. Ce n'est pas au bout de deux ans qu'on juge un quinquennat, c'est au bout de cinq ans. On jugera à ce moment-là, je lui souhaite bonne chance", a-t-elle déclaré.
Lundi 5 mai, François Hollande donnait un dîner officiel au palais de l'Élysée, en l'honneur de Shinzo Abe, le Premier ministre du Japon.
Thomas Montet