Actuellement en séjour en Haïti, pour le compte du Secours Populaire dont elle est la marraine, l'ex-première dame Valérie Trierweiler a livré quelques confidences à nos confrères d'Europe 1. Une interview cash, dans laquelle elle reprend sa posture de journaliste, et "souhaite bonne chance à François Hollande pour les trois années qui restent".
Profession journaliste...
Soutien indéfectible du chef de l'Etat tout le temps de leur relation sentimentale (qui a pris fin suite aux révélations de la liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet en janvier dernier), Valérie Trierweiler semble aujourd'hui, à l'instar d'une partie des Français, sceptique sur l'action menée par le président. En témoigne la question posée par l'animateur Thomas Sotto sur ce qu'elle pense de la politique de son ancien compagnon. "Je lui souhaite bonne chance pour les trois années qui restent. Ce n'est pas au bout de deux ans qu'on juge un quinquennat, c'est au bout de cinq ans. On jugera à ce moment-là, je lui souhaite bonne chance", a-t-elle déclaré sans grande passion, dans une interview diffusée de mardi 6 mai 2014. Et la journaliste de Paris Match d'ajouter, sur son soutien politique au socialiste : "Je suis journaliste à part entière maintenant donc je ne donne plus mes opinions politiques. Mais bien sûr je souhaite qu'il réussisse parce que s'il réussit, c'est la France qui réussira. Qui n'a pas envie de cela ? J'ai envie que la France réussisse."
Quid de sa relation avec François Hollande ?
Alors que le livre d'Elise Karlin journaliste de L'Express, intitulé Le président qui voulait vivre ses vies (Ed. Fayard), fait passer Valérie Trierweiler pour une femme de caractère, qui aurait repris contact avec François Hollande, l'ancienne première dame a clarifié sa pensée. "J'ai lu quelques extraits, je n'y vois pas beaucoup de vérité. J'aime le travail de journaliste quand c'est du travail de journaliste. Il me semble que ce livre là mériterait de s'appeler roman", a-t-elle taclé. En revanche, elle a refusé de dire si elle a bel et bien repris contact avec le chef de l'Etat. "C'est ma vie privée, elle m'appartient. C'est tout ce que je dirai", a-t-elle dit avec mystère. Toutefois, Valérie Trierweiler est désormais blindée face aux rumeurs, estimant être "beaucoup plus forte qu'il y a deux ans". Et d'ajouter : "C'est sans doute pour ça que j''arrive à redonner aux autres. Je n'ai plus besoin de me protéger moi." Ironie du sort, dans le même temps, François Hollande était interrogé sur sa gestion de l'affaire du Gayegate, par BFMTV et RMC, estimant dans sa réponse ''n'avoir jamais été dans une forme de vulgarité ou de grossierté".
"Je vais bien."
Désormais femme libre et coeur à prendre, Valérie Trierweiler semble apaisée après la rupture brutale dont elle a été victime. Nul doute que ses voyages entre copines (avec Saïda Jawad, compagne de Gérard Jugnot, et Valérie de Senneville, madame Michel Sapin) aussi bien à l'île Maurice que sous le soleil du Maroc lui ont procuré du repos et le temps de souffler. "Je vais bien. Mais beaucoup de choses ont été écrites, beaucoup de choses fausses également... Quand votre vie privée est à ce point dévoilée, à ce point dévoyée, à ce point déformée et même salie, on n'a plus envie d'en parler, voilà. Aujourd'hui, ma vie privée m'appartient", a-t-elle affirmé. Si elle ne souhaite pas évoquer son futur amoureux, elle confesse en revanche avoir des envies professionnelles, notamment sur D8. "Je ne ferai plus jamais de journalisme politique, c'est la seule chose que je peux vous affirmer. Après, tout est possible...", a-t-elle dit.
Thomas Montet