Françoise Hardy et Katie Melua n'avaient que peu de chances de se croiser un jour...
L'une a fait le bonheur des sixtees et ne sort quasiment plus de chez elle, l'autre cartonne actuellement à travers le monde et enchaîne les concerts après de petits problèmes de santé. L'une vit à Paris, l'autre à Londres. Pourtant, les deux chanteuses ont été réunies par le plus grand des hasards et une chanson de la Française, All Over the World, écrite en 1964, succès en Grande-Bretagne et passée inaperçue en France.
Paris Match (en kiosques aujourd'hui) a ainsi invité Katie Melua à venir rencontrer Françoise Hardy et évoquer ainsi leur histoire, leur rapport à la scène - la première adore se produire en public, ce qui lui permet de s'évader, la seconde déteste - mais aussi leur façon de travailler et de composer.
Une interview croisée où la future mariée Katie Melua raconte comment elle est tombée sous le charme des compositions et des textes de la Française, elle-même sous influence Elvis Prestley à l'époque. Mais cet entretien est également l'occasion pour la mère de Thomas Dutronc, qu'elle suit de près, d'attirer l'attention sur sa situation.
Françoise Hardy serait en effet dans l'obligation de quitter Paris du fait de la pression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), réformé sous Nicolas Sarkozy : Si Hollande passe, je ne suis pas certaine que mon revenu suffira à payer mes impôts. Je suis sûre de ne pas être la seule dans ce cas de figure. Tous les gens qui ont 150 000 euros de revenus (c'est mon cas aujourd'hui, ce sera autre chose demain) et qui, en même temps, ont économisé toute leur vie pour avoir un patrimoine immobilier, résidences principale et secondaire, se retrouvent dans cette situation épouvantable", explique-t-elle ainsi, précisant que l'entretien, les charges et l'assurance lui coûtent des "sommes folles".
Trop d'argent tue l'argent...