Voilà des mois que les Français se font du soucis pour Françoise Hardy. Atteinte d'un cancer du larynx, l'artiste de 79 ans subit jour après jours les effets secondaires de la maladie et de son traitement. Mais faudrait-il, également, s'inquiéter pour son entourage ? Alors que la chanteuse donne de ses nouvelles dans les colonnes du Journal du dimanche, ce 9 avril, elle a effectivement évoqué une certaine vulnérabilité chez l'homme de sa vie, son ancien compagnon - mais toujours officiellement son mari ! -, Jacques Dutronc.
Interrogée sur sa relation avec Jacques Dutronc, Françoise Hardy a expliqué qu'elle n'était pas sereine. "Il m'inquiète surtout car il est plus fragile qu'il en a l'air, a-t-elle assuré au JDD. Et j'espère qu'il sera en mesure de respecter mon interdiction de partir avant moi." Ils en ont vécu des vertes et des pas mûres, dans la vie comme sur scène. Les deux artistes ont formé l'un des couples les plus emblématiques de la fin des années 1960. Ils se sont aimés, à vrai dire, de 1967 jusque dans les années 1990. Mariés le 30 mars 1981 à Monticello, en Haute-Corse, ils n'ont jamais divorcé ni coupé les ponts.
Tout le monde espère mourir sans trop de souffrances
Ce qui les lie toujours, en 2023, c'est notamment leur fils Thomas Dutronc, né de leur amour fou en 1973. "Il me surprend tout le temps, admet-elle. J'admire beaucoup ses qualité de gentillesse, de délicatesse, d'humilité, d'humour, d'intelligence, mais aussi son talent. Il travaille énormément, il a fait des progrès incroyables en guitare et écrit et/ou composé des chansons intemporelles qui me bouleversent." À plusieurs reprises, Françoise Hardy a avoué que cette vie ne lui convenait plus et elle milite, plus que de raison, pour le droit de mourir dans la dignité en France. C'est peut-être pour son enfant unique qu'elle tient toujours le coup. "Tout le monde, moi la première, espère mourir sans trop de souffrances physiques mais c'est rare, conclut-elle. Et celle de la séparation d'avec ceux qu'on aime est aussi insupportable qu'inéluctable..."
Retrouvez l'interview de Françoise Hardy dans le Journal du dimanche, n° 3978, du 9 avril 2023.