Québécois amoureux de Paris, le crooner Garou sort un album de reprises de la Motown, Soul City. Celui qui a la réputation sulfureuse d'être un séducteur partage la vie de Stéphanie Fournier depuis presque dix ans. "Un cap" franchi confie-t-il à Gala. "Entre nous, les premiers temps, c'était l'enfer", dit-il en riant. La Québécoise ne s'est pas laissée marcher sur les pieds et, au début, le chanteur canadien c'est livré à un véritable "combat". "Or il faut être deux pour livrer ce combat", ajoute-t-il. Ouvertement "possessif", il a du s'apaiser au contact de sa compagne. "Maintenant, je suis serein. Je crois que c'est la même chose pour elle. La confiance s'est installée."
Ce n'a pas toujours été le cas dans la vie de Garou. Les ruptures passées ont laissé des traces : "Il y a eu des souffrances, mais sereines je crois. En tout cas, je l'espère, car mon attention n'a jamais été de blesser". Et d'ajouter : "Il n'y a jamais eu de méchanceté ou de manque de respect de ma part".
Aujourd'hui âgé de quarante-sept ans, il "voit la vie comme si il en avait vingt" mais avec sa "sagesse". Parfois, le corps le "rappelle à l'ordre" mais il avoue sans honte "avoir envie de vieillir". "La cinquantaine ne me fait pas peur. J'ai souvent parlé de sérénité (...) c'est certainement le mot qui caractérise le mieux ce que je ressens aujourd'hui".
Une qualité que sait apprécier sa fille Emelie, dix-huit ans, qui vit aux États-Unis. "Elle n'est pas de sa génération", dit le fier papa. "Elle est anti-réseaux sociaux et ne sait même pas prendre un selfie".