Du couple qu'il forme avec Stacey Keibler, George Clooney ne révèle rien. Sa vie amoureuse est la seule chose qu'il peut garder pour lui. Le reste, le cinéma, la politique et même le sexe, sont autant de sujets qu'il aborde avec sérieux, comme avec ce furieux second degré qui en fait l'acteur le plus délicieux à interviewer.
En novembre, George Clooney décroche la couverture de l'édition US du magazine Rolling Stone. Il n'y parle pas de Stacey Keibler, mais de sexe, oui, sans le moindre tabou. On y apprend que l'acteur qui fait craquer toute la gent féminine depuis ses années Urgences a perdu sa virginité "jeune, très jeune, trop jeune" à l'âge de 16 ans. Pas gêné le moins du monde, il raconte par la suite son premier orgasme, alors qu'il était encore plus jeune : "Je crois que c'était quand je montais à la corde, je devais avoir 6 ou 7 ans. Je veux dire, rien n'est sorti, mais tous les autres éléments étaient là. Je me souviens arriver en haut de la corde, m'arrêter soudainement, et me dire: 'Oh mon Dieu, ça fait du bien !'"
Actuellement à l'affiche de son propre film, Les Marches du pouvoir, plongée vertigineuse dans les coulisses d'une campagne à l'américaine, George Clooney est un passionné de politique. Dans Rolling Stone, il confie cependant un net penchant pour un humour très potache, au raz des pâquerettes. Et Clooney de lâcher cette perle : "Rien que l'idée d'un pet me fait rire." Oui, c'est bien le même Clooney. Celui qui a eu un oscar pour le thriller politique Syriana en 2006. Celui que l'on retrouvera dans Gravity d'Alfonso Cuarón et The Descendants d'Alexander Payne, le 12 janvier prochain.