Viré de Rire & Chansons après un canular dans lequel il piégeait Nicolas Dupont-Aignan, Gérald Dahan a récidivé sur Canal+...
L'humoriste avait dans un premier temps enregistré un sketch dans lequel il se faisait passer pour Éric Cantona auprès du candidat à l'élection présidentielle. Gagnant sa confiance, Gérald "Éric Cantona" Dahan avait réussi à faire parler sa victime de Nicolas Sarkozy de manière peu amène. Des propos qui n'avaient pas convenu à la station, laquelle avait décidé de son renvoi après la diffusion du sketch.
Et visiblement, le piège de Gérald Dahan n'a pas plu à Laurent Ruquier. "Je trouve ça très nul pour le coup", explique l'animateur d'Europe 1 selon des propos rapportés par le site Puremédias, jugeant le procédé "malhonnête". "En plus, quand on travaille pour une maison de radio comme Rire & Chansons, en l'occurrence, et que Rire & Chansons lui dit 'on ne peut pas le diffuser', c'est pas très bien d'envoyer le canular téléphonique aux autres radios, poursuit-il. Et après, il s'étonne d'être viré. Moi, à la place de la direction de Rire & Chansons, je l'aurais viré aussi ! (...) C'est d'ailleurs ce que je lui ai dit quand il m'a appelé ce matin."
Invité de Canal+ et du Grand Journal de Michel Denisot, l'imitateur est passé comme tout le monde dans la fameuse Boîte à questions où un défi lui a été lancé : piéger de nouveau Nicolas Dupont-Aignan en se faisant passer une nouvelle fois pour Eric Cantona. Et autant dire que le piège a fonctionné. Car malgré ses hésitations, le président de Debout la République croit dur comme fer qu'il a cette fois le véritable Éric Cantona au bout du fil. "Je vous aime bien. C'est pour cela que je suis tombé dans le panneau, d'ailleurs", confie-il alors, persuadé qu'il a à faire au "vrai Eric Cantona" comme se présente l'humoriste. A tel point qu'il se laisse aller à quelques confidences devant un Gérald Dahan au sourire extatique : "J'imagine qu'on ne fait pas deux fois le même coup, et je serais vraiment con de tomber deux fois dans le panneau !"
Raté. Gérald Dahan révèle alors la supercherie à un Nicolas Dupont-Aignan à peine surpris, qui ne semble pas mal prendre la chose. Seul bémol, l'homme politique se plaint que ce canular tombe au moment même où il est à la recherche des 500 signatures qui lui permettront de se présenter officiellement à la présidentielle en mai prochain...