Echange électrique sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, ce jeudi 2 septembre. Les chroniqueurs Guillaume Genton et Géraldine Maillet se sont énervés alors qu'ils débattaient sur l'épineux sujet de la vaccination et du clivant pass sanitaire.
Face à un invité cagoulé, Florian, qui a acheté un faux pass sanitaire - ce qui peut lui valoir de graves ennuis devant la justice -, les deux collègues ont perdu leur sang-froid. "Excusez-moi, comment vous faites par rapport à votre famille ? Ils sont vaccinés, pas vaccinés ?", demande d'abord Géraldine Maillet au jeune homme. Avant de s'offusquer : "C'est pas la peine de soupirer Guillaume", dit-elle à son voisin de table, en se tournant subitement vers lui. "Non mais ça m'exaspère", explique le trentenaire, qui a eu le Covid et a donc pu débloquer un pass sanitaire. Précédemment, il avait admis dans l'émission qu'il soutenait la décriée démarche de son camarade Fabrice Di Vizio, qui refuse test et vaccin et doit donc faire l'émission dehors !
"Mais exaspérant de quoi ? 114 000 morts !", s'emporte la chroniqueuse. "Ce pass sanitaire divise les Français et a été fait en dépit du bon sens", déclare celui qui est contre ce système. "Mais il y a une loi Guillaume", rappelle l'ancienne mannequin de 49 ans. "On peut les discuter, les lois. On a le droit de dire ce qu'on pense", rétorque sèchement le professionnel des médias. "Bah tu iras voter aux prochaines élections contre ce gouvernement. En attendant, il y a une majorité qui décide pour la minorité et toi, tu es dans la minorité", déclare Géraldine Maillet.
Cyril Hanouna intervient alors pour calmer les choses entre les deux collègues. "S'il vous plaît, arrêtez de lui parler comme une maîtresse", lance-t-il pour adoucir le débat. "Je ne suis pas sa maîtresse. Il me parle comme un professeur aussi", s'offusque la quadragénaire. "Je donne mon avis", répond Guillaume Genton, apparemment plus serein. "On a le droit de donner son avis", répète aussi Géraldine Maillet.
Tenant sa pancarte qui affiche "non", Guillaume Genton explique enfin calmement son point de vue. "La liberté, c'est laisser les gens vivre, comme c'est le cas dans plein de pays où ils n'ont pas imposé le pass sanitaire [qui est toutefois aussi entré en vigueur au Danemark, en Autriche, en Hongrie, à Chypre ou encore en Italie, NDLR]. Arrêtez avec vos chiffres et vos statistiques. Ce pass est invivable et c'est pour cela qu'il y a des gens qui font des faux. Arrêtez de les traiter comme des criminels", dit-il en désignant le jeune Florian.