Ce combat, Gillian Anderson le livre depuis son adolescence. En thérapie depuis ses 14 ans, la célèbre actrice américaine de 48 ans offre aujourd'hui un témoignage poignant à l'occasion de la sortie de son livre We : A Manifesto For Women Everywhere. Écrit avec l'une de ses meilleures amies, l'ouvrage propose des techniques pour se sentir mieux dans sa peau, un objectif longtemps recherché par celle a endossé le rôle de l'agent du FBI Dana Scully dans la série fantastique X-Files.
Si le public voit en elle une star épanouie, Gillian Anderson ne l'a pas toujours été comme elle le révèle au Guardian. "Il y a eu des moments dans ma vie, où ça n'allait vraiment pas. Il y a eu des moments où je ne voulais pas sortir de la maison", confie-t-elle. Très critique face à l'image renvoyée par son corps, elle a trouvé dans la méditation un moyen de surmonter ce trouble.
Dans son interview-confessions, Gillian Anderson révèle également avoir peur de la dyslexie, d'être touchée par ce trouble persistant de l'acquisition et de l'automatisation de la lecture. Elle ne veut pas être diagnostiquée pour ne pas voir sa bouleversée : "Quelqu'un m'a dit que la dyslexie, ce n'est pas seulement la fait de lire les mots à l'envers, mais aussi d'assimiler l'information. J'ai toujours eu peur de savoir, parce que j'ai peur de découvrir quelque chose et de ne plus pouvoir faire tout ce que je veux faire."
Maman de trois enfants, Gillian Anderson souffre également de troubles de la mémoire, un handicap qui ne l'a pas pourtant pas empêchée de devenir actrice. Au casting du film historique Viceroy's House, qui relate l'accès à l'indépendance de l'Inde, l'actrice américaine a fait appel aux services d'un professeur d'histoire pour l'aider à mieux apprivoiser le contexte du tournage. Une expérience qui ne s'est malheureusement pas avérée concluante. "C'était un désastre, je ne me souvenais de rien. J'ai pris des notes, bla, bla, bla, mais je ne me souvenais de rien de ce qu'il m'avait appris. Rien. (...) Mais vous savez, même mes livres préférés, je ne pourrais pas vous dire de quoi ils parlent. Ça a toujours été comme ça", avoue-t-elle au Guardian.