Le 11 juin dernier, la nouvelle est tombée. Guillaume Meurice a été licencié de France Inter pour "faute grave". L'humoriste était jusqu'alors suspendu depuis le mois de mai pour avoir refait une blague datant du 29 octobre 2023 sur le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qu'il qualifiait de "sorte de nazi mais sans prépuce". S'en était trop pour France Inter qui lui a notifié par courrier la "rupture anticipée de [son] contrat pour faute grave", mettant ainsi fin à sa longue aventure d'une douzaine d'années sur la station de radio.
Désormais, Guillaume Meurice officie sur Radio Nova, une radio privée. "On est plus libre sur Radio Nova qu'à France Inter à priori, jusqu'à maintenant", a-t-il ironisé lors de son passage dans C Médiatique ce dimanche 1er décembre. Sur ces ondes, l'animateur a été rejoint par d'autres voix de France Inter qui ont choisi de le suivre après son licenciement, comme Aymeric Lompret ou encore Pierre-Emmanuel Barré.
En revanche, sa complice de toujours Charline Vanhoenacker, avec qui il collaboré pour l'émission Le Grand Dimanche soir, est restée à sa place. Mais sans rancune pour Guillaume Meurice. "Pas du tout, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin disait le poète", a-t-il encore blagué sur le sujet. Et d'ajouter avec plus de sérieux : "Je l'écoute de temps en temps, pas tout le temps j'avoue parce qu'elle est là tous les jours et j'ai d'autres choses à faire mais ça m'arrive bien sûr. Je lui souhaite bien du courage parce que l'ambiance n'a pas l'air facile".
Guillaume Meurice écrit désormais un nouveau chapitre, sans regarder derrière. "Encore une fois chacun se positionne comme il veut, je ne connais pas la vie de tout le monde, il y en a qui ont besoin de garder leur boulot et il y en a qui n'étaient pas d'accord avec moi et grand bien leur fasse, il n'y a pas de problème", a-t-il conclu sur le sujet.