Juliette Binoche revient dans les salles obscures avec un tout nouveau film, baptisé La passion de Dodin Bouffant. Dans le cadre de la promotion de ce nouveau long-métrage, l'actrice s'est entretenue avec nos confrères de Marie-Claire. L'occasion de se confier sur sa fille, prénommée Hana. Juliette Binoche est également la maman de Raphaël (né en 1993) et dont le papa est l'ancien plongeur professionnel André Hallé. Et comme sa maman, Hana a décidé de se lancer dans une carrière au cinéma. En 2022, la jeune femme joue dans le drame romantique Avec amour et acharnement. Deux parents célèbres dans le 7e Art peuvent-ils être un frein au final pour la jeune femme ?
On n'a jamais questionné le cinéaste Jean Renoir
En effet, aux Etats-Unis, un mouvement baptisé "nepo babies" qualifie ces enfants de stars qui suivent les traces de leurs parents. Ainsi, nos confrères de Marie-Claire ont demandé à Juliette Binoche si sa fille faisait partie de cette catégorie. Et sa réponse ne s'est pas fait attendre : "Non. Pour se sentir légitime et trouver sa place, il faut beaucoup de courage à un enfant ayant des parents connus. Hana cherche son chemin. Elle a écrit deux courts métrages, elle a suivi une école de montage et assiste actuellement une monteuse de films. On n'a jamais questionné le cinéaste Jean Renoir d'avoir été l'enfant du peintre Renoir. Ni le fils d'un cordonnier de réparer des chaussures !"
Une chose est claire, Juliette Binoche peut rapidement sortir les griffes lorsqu'il s'agit de ses enfants. En ce qui concerne son ex-compagnon, Benoît Magimel est sur la même longueur d'ondes que l'actrice. Pour nos confrères de Paris Match, il s'était penché sur l'éducation qu'il a voulu donner à sa fille. "Il y a vingt ans, les projecteurs étaient surtout braqués sur Juliette Binoche. C'était plus simple pour moi. Il m'est arrivé de refuser un film si elle était engagée au même moment afin que l'un de nous reste auprès de notre fille, avait confié l'acteur triplement césarisé. J'ai évité les nounous, j'ai essayé d'être dans la normalité. Parce que l'absence ne se remplace pas. D'autant plus que tout le monde vous parle de l'absent."