Viré de l'Académie des Oscars, après avoir été évincé de sa propre boîte... les soucis s'accumulent pour Harvey Weinstein. Pourtant, le producteur déchu semble loin d'être acculé. Selon TMZ, le mogul hollywoodien va continuer à produire des films. Et cela se fera avec ou sans la Weinstein Company, dont il est l'un des actionnaires principaux puisqu'il possède 21% de la société cofondée avec son frère Robert.
Les sources du site américain affirment qu'Harvey est "temporairement toxique" pour la TWC et qu'il en a conscience. Il sait aussi que petit à petit, les scénaristes et les acteurs reviendront vers lui du fait de sa grande expérience et de son CV impressionnant. Harvey Weinstein croit fermement que la TWC lui doit sa réussite.
Mardi 17 octobre, la direction de la Weinstein Company s'est réunie, sans Harvey Weinstein, qui a pris part à la réunion par téléphone. Très calme, il s'est exprimé et s'est excusé auprès de ses partenaires. "J'ai un vrai problème", a reconnu le célèbre tycoon, s'excusant d'avoir "causé du tort et de la confusion" à sa boîte. Depuis l'Arizona, où il suivrait une cure de désintoxication pour soigner son addiction au sexe, il aurait confié son désir de passer à autre chose et de se reconstruire une nouvelle vie.
Son avocate Patty Glaser était en revanche assise autour de la table. D'après les sources visiblement très bien renseignées de TMZ, la réunion ne peut se résumer à un simple et policé "Harvey Weinstein a démissionné" : les intervenants ont participé à d'âpres négociations. Après l'avoir viré, sa société disposait d'un délai de rétractation de cinq jours afin de laisser retomber la poussière. Le contrat qu'elle a passé avec le producteur américain visait à lui faire signer une démission. S'il refusait, la TWC le poursuivait. Et il y a beaucoup d'argent en jeu (et notamment le risque pour lui de tout perdre), sachant qu'en plus, la société de production et de production cherche un repreneur. Colony Capital, qui avait jadis été détentrice du club de football du Paris Saint-Germain, est la principale intéressée.
Bien qu'évincé, Harvey Weinstein pourrait toutefois déposer une plainte pour contester son renvoi. Mais d'après TMZ, le comité exécutif de la TWC "ne craint rien du tout". C'est en tout cas de loin, sans pouvoir décisionnaire, qu'il assistera à la probable refonte de sa société, laquelle devrait changer de nom. Son petit frère Bob Weinstein est lui aussi en danger, d'autant que des révélations de harcèlement sexuel – qu'il dément – ont été formulées.