La semaine dernière, nous vous annoncions la terrible nouvelle : l'éviction de Hélène Médigue, de la série Plus Belle la Vie, sur France 3. Une annonce qui n'est pas vraiment un scoop puisque l'avenir de l'interprète de Charlotte était déjà sérieusement compromis en septembre dernier. Pourquoi ? Selon certaines rumeurs insistantes, la production n'aurait pas du tout apprécié que la comédienne s'exprime publiquement, et de façon virulente, sur l'affaire Carrefour...
L'affaire Carrefour, vous vous rappelez ? En printemps 2009, la production avait donné son accord pour associer l'image des comédiens de PBLV avec la marque Carrefour Market. Le problème, c'est que les acteurs n'ont pas été consultés et ont vu leur image exploitée sans leur consentement. Certaines stars de la série comme Ambroise Michel (alias Rudy) et Hélène Médigue s'étaient manifestés sur cette décision insensée de la production ; et certains ont même porté plainte contre elle.
Est-ce la vraie raison de ce licenciement brutal... ou pas ? Quoiqu'il en soit, la comédienne qui fêtera bientôt ses 40 ans, a très mal pris cette décision qu'elle n'a officiellement apprise que très tardivement, pendant son congé maternité. La jeune maman d'une petite Mathilde (née en août dernier et dont le papa est l'acteur Samuel Labarthe) est bouleversée voire anéantie par cette annonce. Dans le magazine Télé Star, elle se confie sans détour sur ce licenciement.
"Qu'ils suppriment mon personnage, d'accord [dans la saison 6, Charlotte part au Japon... et n'en reviendra manifestement pas, ndlr], mais je ne suis pas une marionnette, ils auraient pu m'en parler, que je puisse me préparer au moins. [...] Je ne comprends pas pourquoi j'ai été zappée du jour au lendemain de cette façon. La production m'a demandé un investissement total, je leur ai donné cinq ans de ma vie. J'ai même dû m'installer à Marseille, avec les enfants [en plus de la petite Mathilde, elle est aussi la maman de jumelles de 8 ans, prénommées Louise et Jeanne, ndlr], ce que j'ai fait tellement le rythme était dense et constant."
Hélène est abasourdie par le manque de considération à son égard : "Les intrigues de Charlotte ont toujours réalisé des records d'audience, TelFrance [le producteur, ndlr] a ressigné avec France 3 pour deux ans de tournage... Quand j'ai entendu des bruits de couloir, je n'y croyais pas. En octobre, j'ai demandé à avoir mes dialogues pour mon retour. En réponse, j'ai juste reçu un courrier de Telfrance. Quatre lignes formelles m'annonçant que mon rôle était supprimé. [...] Ça a été un tel choc. [...] En tout cas, je ne le souhaite à personne, en plein congé maternité... c'est d'une violence inouïe."
Pendant le congé maternité ? Faut-il y voir un lien de cause à effet avec son éviction ? Non, pour Hélène, qui rappelle que sa collègue Aurélie Vaneck n'a connu aucun souci de cet ordre lorsqu'elle a accouché d'une petite Liberté, il y a tout juste un an.
Mais Hélène est tellement dévastée qu'elle évoque même le fait d'apporter l'affaire en justice :" La situation est tellement violente, ça me paraît impossible qu'on puisse être traité de la sorte. Je suis prête à aller devant un juge. [...] Je sais qu'il y a plus grave, mais je ne veux pas me laisser faire, ce serait trop simple".
Même si elle avoue ne plus regarder la série ("je ne suis pas maso" dit-elle), Hélène ne crache pas dans la soupe pour autant : "Je n'ai pas envie de créer une polémique, mais de dire du bien de ce feuilleton. L'équipe à Marseille se défonce 365 jours sur 365 pour que cela marche. PBLV est diffusé sur une chaîne avec des gens hypercompétents. [...] Sans France 3, PBLV n'aurait jamais pu exister".
Dans l'attente que la colère passe, la comédienne peut toujours se consacrer à son autre combat : elle soutient l'association "voeux d'artistes", qui contribue à donner du bonheur aux enfants hospitalisés. Elle explique dans Télé Star : "Je me bats pour la gratuité de la télévision pour tous les enfants hospitalisés en long séjour. Les enfants dont les parents n'ont pas les moyens ont souvent droit à une télé éteinte dans leur chambre. Ce n'est pas normal. J'espère qu'une loi sera votée."
Hélène Médigue, une femme forte et une femme de convictions...